Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.
» Il faut souffrir pour être belle. Ou faire souffrir les autres, c’est encore mieux. «
352 pages
Merci à Netgalley
Tristabelle sait ce qu’elle veut: une place comme dame de compagnie de la Reine. Et pour cela, il y a évidemment des sacrifices à faire et des complots à peaufiner. Avec une grâce légendaire et une absence totale d’empathie, la jeune fille a bien l’intention d’arriver à ses fins!
J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette saga. Son côté sombre, légèrement victorien et un peu steampunk sur les bords, m’avait plu. Aussi, c’est avec plaisir que je retrouve cet univers en suivant les pas de la soeur aînée de la famille Carmine.
J’ai été époustouflée par le caractère entier, dirons-nous, de la demoiselle! Loin d’avoir froid aux yeux, elle est dotée d’une égoïsme à toute épreuve! Ses soupirants sont de malheureuses victimes sur pied, et elle ne voit ses congénères qu’à travers le prisme de ce qu’ils peuvent lui apporter.
Une course s’engage pour obtenir un poste prestigieux, et Tristabelle n’est évidemment pas la seule jeune fille en lice. Elle le sait, et a bien l’intention d’évincer toutes les autres, quel qu’en soit le prix d’ailleurs.
C’est un roman qui se lit rapidement. Les personnages sont piquants, intrigants et/ou souvent obséquieux. Et la sauce prend, c’est un rythme qui fonctionne et qui sort du lot.
En tout cas, je suis très curieuse du dernier tome de cette série, puisque l’on y suit la dernière soeur, beaucoup plus jeune, de cette fratrie particulière.
Comme toi j’ai passé un excellent moment, et je suis aussi très curieuse de Dolorine. Je pense lire le troisième tome cette année peut-être, à Halloween !
oh c’est vrai que c’est une bonne idée, ça 🙂