Nous sommes le 30 octobre 2022, il est tout juste minuit. Dans la banlieue de Liverpool, Jen Brotherhood guette par la fenêtre le retour de son fils. Pourtant Todd a dix-huit ans, et la permission de sortie jusqu’à 1 heure du matin. Mais quelle mère ne se laisse pas gagner par l’angoisse tant que son enfant n’est pas rentré ? Alors, quand son fils apparaît enfin dans la rue, Jen sent le soulagement la gagner. Un soulagement rapidement remplacé par l’incompréhension, puis la terreur, tandis qu’elle se précipite à l’extérieur : Todd vient de poignarder un inconnu sous ses yeux. Quand la police emmène son fils menotté, toutes les certitudes de Jen vacillent. Lorsqu’elle se réveille le lendemain, Todd est dans sa chambre, comme si rien ne s’était passé. Nous sommes le 28 octobre, il est tout juste 8 heures. Et Jen commence seulement à comprendre à quel point son monde a basculé.
400 pages
Merci à l’édition Sonatine et Netgalley
Jen attend son fils, comme tous les soirs. A 18 ans, il joue sur les heures de permission. C’est d’ailleurs ce qu’il fait ce soir-là, grâce au changement d’heure. Alors qu’elle l’aperçoit par la fenêtre, elle assiste à un crime: son fils vient de poignarder à plusieurs reprises un homme qui l’avait accosté.
Les choses s’enchaînant, elle finit par tomber de fatigue. Pour se réveiller… 24 heures plus tôt. Comment est-ce possible? Et surtout, pour quelle raison cela arrive-t-il? Jen se trouve face à sa propre vie, celle qu’elle ne regarde pas vraiment…
J’ai a-do-ré ce roman! Autant vous le dire tout de suite!
Un fait incompréhensible, le meurtre commis par son fils, provoque une réaction tout à fait étonnante: Jen va voyager dans le temps, à reculons, remontant vers une explication qu’elle n’a pas vu, qu’elle n’a jamais su, et qui a pourtant fait partie de sa vie.
C’est un véritable jeu de piste temporel que notre héroïne entreprend. Et c’est traité d’une façon magistrale!
Chaque journée qu’elle revit provoque des perceptions différentes de la première. Elle remarque, voit, entend, des choses à côté desquelles elle était passée, trop accaparée, dans la situation initiale, par la fatigue, le travail, les aléas du quotidien. Et ce qu’elle découvre est au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer.
C’est addictif au possible. Je n’avais jamais envie de lâcher ma lecture! Dès que j’avais un moment libre, je m’y replongeais, me créant mes propres hypothèses entretemps!
Cette histoire à reculons permet de garder le suspense, puisque, lorsque l’on découvre un fait, on n’en a pas encore l’explication de départ. Un bon moyen de garder du mystère tout au long du livre.
Je n’avais jamais lu encore de roman de Gillian McAllister, mais je suis certaine que, si j’en ai l’occasion, je lirai ce qu’elle a écrit d’autre!
Il a l’air incroyable ce livre! J’adore les retours en arrière comme ça
La narration à reculons a l’air diablement efficace. Et je ne n’imagine même pas le choc de cette mère devant la scène de son fils tuant une personne.
Ah franchement, ce livre m’a happé! 🙂