Romans

Love on the brain d’Ali Hazelwood

7.5/10

Oui, c’était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu’il m’apprécie, et n’en avais aucune intention. Toutefois, s’il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non – à l’évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine… 

Eh bien. Je n’avais d’autre choix que le haïr en retour. 

Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l’équilibre dans un univers d’hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? 

Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n’a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward… son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s’est toujours tenu à des années-lumière de distance d’elle. 

Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s’adoucir pour devenir un allié… tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu’elle doit vraiment passer à l’action et mettre son cœur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ? 

448 pages

Merci à Netgalley

Bee Konigswasser voit enfin l’occasion de toucher son rêve du bout du doigt: travailler pour la NASA. Mais pour y arriver, il va falloir d’abord qu’elle trouve le moyen de s’entendre avec son ennemi juré: Lévi Ward. Cet homme qui l’a snobée durant toutes ses études, qui a fait en sorte de la rendre transparente autant que possible, qui dédaignait de lui adresser la parole.. 

Aujourd’hui, cet ours mal léché ne semble pas plus aimable qu’avant, puisqu’il essaye même de saboter son travail. Tout du moins, ça en a l’apparence… 

C’est déjà le troisième roman que je lis d’Ali Hazelwood. Et chaque fois, je suis conquise.

 

Elle place ses histoires dans des milieux scientifiques ou intellectuels, tout du moins dans ceux que j’ai lu. Un point que j’apprécie, puisque nous avons affaire à des personnages élaborés, dotés d’un bon sens de réflexion et d’excellentes réparties! 

Ce qui rend piquant et pétillant l’atmosphère de ces histoires.  

L’autrice s’appuie également sur des faits historiques ou scientifiques avérés, qu’elle détaille ou explique dans sa note en fin d’ouvrage.  

Dans le cas présent, Bee se réfère beaucoup à l’histoire de Marie Curie, scientifique qui s’est vu refuser certains droits en raison de son sexe. Bee est une féministe dans l’âme et compte bien ne pas se laisser marcher sur les pieds, et obtenir ce à quoi elle a droit. 

Le slow burn qui se déroule durant la majeure partie du roman est intéressant. On sent de la hargne, de l’incompréhension, qui donne un effet un peu dramatique à leur relation. Quelques jolies scènes bien drôles donnent le peps nécessaire à l’ensemble. 

Voilà en tout cas une histoire de plus qui m’aura plu, sortant de la plume d’Ali Hazelwood! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

2 Comments on “Love on the brain d’Ali Hazelwood

  1. N’ayant pas trop aimé The Love hypothesis, je ne suis pas sûre que je m’aventurerais dans ce livre-ci, malgré ton avis positif.

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