Steventon, Hampshire, 1795. Jane Austen a vingt ans et pour la première fois de sa vie, elle s’apprête à célébrer Noël sans sa chère sœur Cass, qui passe les festivités de fin d’année dans la famille de son futur mari, à Kintbury. Tout en se réjouissant de cette union, Jane éprouve une certaine appréhension à l’idée de devenir la prochaine obsession de sa mère en matière de mariage. Pour sa part, elle n’a absolument pas l’intention de rechercher un bon parti : son unique désir est d’écrire et de devenir une autrice à succès. Pourtant cet hiver-là, sa rencontre avec le séduisant Tom Lefroy vient bouleverser tous ses plans. Entre eux, le coup de foudre est immédiat. Mais le jeune homme est bientôt rappelé à Londres et laisse Jane sans aucune promesse, le cœur brisé.
Un chagrin qu’elle va s’efforcer de transcender, grâce à l’écriture : seize ans plus tard, après avoir affronté d’innombrables luttes et désillusions, Jane Austen publie son premier roman.
304 pages
Merci à l’édition Fleuve et Netgalley
Jane Austen est un esprit libre dans un corps de femme. Et en cette fin de XVIIIème siècle, ce corps féminin est le plus grand carcan qui soit. Sa soif de liberté se sera heurté toute sa courte vie, ou presque, aux nombreuses interdictions sociétales concernant les femmes.
J’ai eu l’occasion, comme beaucoup, de découvrir ses écrits. Si je ne suis pas tombée absolument amoureuse de sa plume, j’ai tout de même apprécié ce voyage.
Aussi, lorsque j’ai vu ce titre, j’ai eu très envie d’en savoir plus sur Jane Austen elle-même.
Une note de l’autrice, à la fin de ce livre, rappelle que, possédant au final peu d’informations sur sa vie, elle a dû combler les trous en cherchant à rester au plus près de la véracité. Une honnêteté que j’apprécie vraiment.
Son histoire romancée est touchante. D’abord, parce qu’on la découvre à différents âges. Catherine Bell joue avec la ligne du temps, nous y promenant en faisant des bonds en avant ou en arrière. Cela m’a permis de me rendre compte de l’impact de son vécu sur ses écrits. En effet, chacun des personnages féminins qu’elle a créé correspond à une période de sa vie. Pas parce qu’elle a retranscrit ce qu’elle a vécu, mais parce que la jeune femme se rend compte de vérités intéressantes et/ou malheureuses.
Comme dit plus haut, nous avons très peu d’éléments vérifiables concernant la biographie de Jane Austen. Toutefois, je trouve que l’autrice a pu construire un récit qui tient vraiment la route, et qui m’a rendu la célèbre jeune femme bien plus réelle.
Ton retour me rend assez curieuse. Il faudra que je regarde si le livre est à la médiathèque 🙂
Une plongée romancée dans la vie de cette grande autrice tentante 🙂