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Dora de Jean MICHEL

 Le camp de Dora (également appelé Mittelbau-Dora ou Nordhausen-Dora) était un camp de concentration nazi destiné à la fabrication de missiles V2 pendant la Seconde Guerre mondiale. Le camp de Dora, dépendant du camp de Buchenwald, ouvrit à la fin du mois d’août 1943. Il reçut sous le nom de Dora-Mittelbau un statut de camp de concentration autonome en octobre 1944.
Environ 60 000 prisonniers de vingt-et-un pays sont passés par Dora. On estime que plus de 20 000 hommes y moururent ; 9 000 sont morts d’épuisement, 350 pendus (dont 200 pour sabotage), les autres ont été abattus, battus à mort, ou sont morts de maladie ou de famine1. Ce nombre est deux fois supérieur à celui des Britanniques tués par les V2.
Mon avis: Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce livre.
L’un des détenus raconte son parcours, depuis son arrestation, jusqu’à son arrivée au camp de travail Dora. Il explique les interrogatoires, les passages à tabac, les privations,…
Il reste extraordinaire malgré toutes les misères qu’ils traversent, ces hommes ont pu créer des liens d’amitié et de soidarité. Les prouesses pour se sortir d’une situation dramatiques, pour arriver à se nourrir et à tenir debout en dépit de tout, cela force l’admiration.
J’ai découvert ce camp, dont je n’avais jamais entendu parler. J’y ai découvert l’existence d’une usine d’armes soutteraine, où le rythme de travail était continu. Jamais d’arrêt, jamais de repos.
C’est affolant de découvrir également que certains dirigeants de ce camp, comme tant d’autres d’ailleurs, ont pu échapper à un jugement, après la guerre. Ils sont restés libres, et ont même parfois réussi à obtenir des emplois haut placés. C’est abherrant et écoeurant.
C’est vraiment un livre à découvrir.
Points attribués: 7/10 
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Moi, l’infirmier des fous de Jean-Jacques DURAND

 Il avait vingt et un ans. Il est devenu élève-infirmier en psychiatrie, dans un asile psychiatrique de la région parisienne. Derrière les hauts murs gris et noirs, il a vécu pendant trois et dix mois l’enfer quotidien de cet univers de délire et de cauchemar.Jean-Jacques Durand révèle, dans ce livre, comment des infirmiers et des surveillants indignes s’acharnaient sur les fous, et les abrutissaient de coups et de drogues. Il vous raconte comment cris et protestations ne servaient qu’à le rendre suspect à ses collègues et ses supérieurs, rompus aux sinistres sévices de l’asile. Et commet ceux qui, comme lui, avaient une vraie vocation de soignant, ont renonce.Vous découvrirez avec lui, de pavillon en pavillon, un monde secret et inconnu du grand public. D’abord la cohorte des assassins, sadiques et fous dangereux, capables de torturer débiles profonds et arriérés mentaux jusqu’à la mort, sous les regards indifférents des employés en blouse blanche. Puis les jeunes drogués devenus aliénés, les vieillards abandonnés par leur famille, les simples désespérés et déprimés.C’est u livre dur, un livre de colère, mais aussi de tendresse. Chez les fous, Jean-Jacques Durand a rencontré l’amitié. Vous n’oublierez pas cette femme internée depuis quarante-trois ans, cet homme qui se prend pour un arbre, cet autre qui attend derrière la fenêtre le retour de sa femme morte depuis longtemps.C’est de page ne page, son combat pour une psychiatrie a visage humain, sans cellules, sans haine et sans brimades, avec ses espoirs, ses renoncements et, au bout du tunnel, le diplôme d’infirmier, ais aussi l’écœurement et le départ de l’asile, suivi aussitôt d’un procès-verbal enregistré à la gendarmerie de son village.« Je porte plainte officiellement, et j’accuse l’asile psychiatrique devant la justice, dit en effet Jean-Jacques Durand. Pour que cessent les tortures dont j’ai été le témoin »L’enquête est en cours. 
 Mon avis: Bien sur, en prenant ce livre, je m’attendais à un récit difficile.
Le parcours d’un étudiant infirmier, ayant décidé de suivre son cursus dans un hôpital psychiatrique, est loin d’être rose.
Jean-Jacques découvre que le personel hospitalier n’est pas unanime dans les traitements à donner. Que certains, bien peu, sont là pour aider au mieux les malades internés. Mais que beaucoup, beaucoup trop, ne font qu’à leur tête.
 Les mauvais traitements, les coups, les surdoses de médicaments… Il apparaît aux yeux du jeune étudiant que c’est monnaie courante, qu’ « on » trouve ça normal, et que la direction couvre même les abus.
Les décès sont toujours notifiés comme naturels, même quand le malade s’est étouffé dans son coussin, à cause d’une trop forte dose de calmants.
De page en page, de quartier de l’asile à un autre, j’ai découvert des traitement inhumains, que l’on condamnerait même aujourd’hui s’ils étaient appliqués à des animaux.
Ce livre date des années 80, et j’ose espérer que, depuis, les traitements envers tous ces malades dépendants de soins particuliers se sont améliorés.
Evidemment, ces hopitaux sont en général discrets, et l’on ne connait pas vraiment la vie à l’intérieur. Ce qui n’est pas pour me rassurer…
 Points attribués : 7/10 
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Inaccessible étoile de Claude COTARD

 Il y a ceux qui naissent une cuillère en argent dans la bouche.
Ceux sur qui se penchent les fées.
Et puis il y a les autres comme le petit Claudy.
Entre la DDASS et la maison de correction, il grandit comme une herbe folle portée par un vent mauvais.
Il essaye de survivre dans un monde qu’il ne comprend pas, se demandant ce qu’il fait là.
Sans repère, sans carte, sans boussole, il part en quête de l’inaccessible étoile, celle qui lui apportera une raison valable expliquant sa raison d’être.
Mon avis: Claude Cotard nous raconte tout son parcours, entre la DDASS et les cafés.
Sa vie a été loin d’être simple. Placé très jeune dans une institution, balloté d’une maison d’acceuil à l’autre, puis récupéré par sa mère.
Il enchainera ensuite les mauvais comportements à l’école, et dans la cité où il vit. Il aura des compagnies pas forcément recommandables.
Il finira par travailler bien avant sa majorité, dans un café. Débrouillard et autonome, il enchaînera les petits boulots. Les mauvaises compagnies s’aggravent, et les méfaits également.
Sa vie sera parsemée de rencontres féminines, certaines plus touchantes que d’autres.
J’ai trouvé le style d’écriture très carré. J’ai eu l’impression jetait un peu les mots sur le papier, comme ils lui venaient en tête. Cela aurait pu me déplaire, mais finalement, cela correspond au personnage, tel qu’il se décrit, et aux situations traversées.
J’ai tout de même eu parfois l’impression qu’il se tenait éloigné de l’histoire narrée, comme s’il ne voulait pas trop se pencher dessus.
Une histoire hors du commun, mais racontée si simplement.
Points attribués: 7/10
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Le roman du café de Pascal MARMET

 Dans les coulisses des légendes illustrant le grain sombre, au cœur d’un colossal commerce voué à l’écologie pour durer, ce récit romanesque se déguste à travers l’amitié d’un jeune aveugle passionné de cafés et de son extravagante amie d’enfance. Du Brésil au Costa Rica, du Vietnam à la Côte d’Ivoire, rien n’échappe aux regards croisés d’un torréfacteur éco responsable et d’une pimpante journaliste. L’essor de cet or brun est une véritable épopée gorgée de rebondissements, de faits d’armes parfois, plus souvent de passions partagées pour le divin breuvage, une histoire liée à l’esclavage, et tout simplement, à l’humanité.Après la lecture de ces pages qui n’épargnent ni les consommateurs, ni les industriels, vous serez enclin à changer radicalement vos habitudes de café.
Attention ! Ce livre provoque une irrésistible envie de se précipiter chez un torréfacteur pour y déguster un p’tit noir d’excellence.
Mon avis: Dès les premières pages, j’ai eu l’impression de sentir des effluves de café, et cela m’a donné envie d’en boire un.
L’histoire en elle-même est secondaire: légère, elle se fait discrète pour laisser la part belle à l’histoire du café.
Ce qui m’arrange très bien, car l’aspect historique m’a énormément plu.
Je suis passée par tout plein de pays, au hasard de l’apparition du café au fil des siècles.
Tout y est abordé: sa découverte, sa culture, la bonne façon de le préparer… Ce parcours m’a pris à bras le corps, et m’a montré vraiment le café sous toutes ses formes.
Ce livre m’a donné envie d’aller découvrir par moi-même certains lieux dont il parle: les cafés, ouverts parfois au 17eme siècle, et qui existent encore!!
Vraiment, cette lecture m’a beaucoup plu. C’était vraiment agréable!
Points attribués :8/10
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Documents, Romans

Les enfants du Titanic d’Elizabeth NAVRATIL

Le 10 avril 1912, Michel Navratil part refaire sa vie en Amérique.Avec ses deux fils il embarque à bord du Titanic, le plus beau paquebot du monde surnommé « L’Insubmersible ». Mais le 14 avril, à 23 h 40, le Titanic heurte un iceberg.
La tragédie commence pour tous les passagers et Michel n’a alors plus qu’une idée en tête : sauver ses enfants.
Lolo a quatre ans, Monmon en a deux : pour l’Histoire ils seront désormais « les Enfants du Titanic ».
L’auteur, Élisabeth Navratil n’est autre que la fille de l’ainé des 2 frères, Michel Marcel Navratil, rescapé du drame et décédé en 2001, et la petite fille de Michel Navratil, disparu le 15 avril 1912.
Metteur en scène d’opéra et écrivain, c’est tout naturellement que son histoire familiale l’a amenée à s’intéresser de près à l’histoire du « Titanic », à travers ce récit et un spectacle lyrique «Mozart Titanic».
Son récit, bouleversant de vérité, mêle réalité et fiction, en s’appuyant à la fois sur les souvenirs de son père, l’aîné des deux frères rescapés, et sur une riche documentation sur le naufrage du plus célèbre des paquebots. 
Mon avis: C’est un livre largement romancé, comme l’auteure elle-même le reconnait. Il était impossible de reconstruire des scènes complètes.
Elizabeth Navratil est la fille de mIchel Navratil, l’aîné des petits garçons qui ait survécu. Elle a pu recueillir des bribes de souvenirs, ses impressions lorsque le bateau a coulé, son absence quand son propre père l’a placé dans un canot de sauvetage, …
Cela m’a vraiment touché, car l’auteur a fait de nombreuses recherches quand aux personnages ayant vécu ce naufrage: le capitaine du bateau, les manoeuvres éffectuées, les Astor, etc…
J’ai été à nouveau transportée dans cette histoire tragique et unique. C’est un sujet qui me touche particulièrement, et sur lequel je continue de me renseigner, et de lire beacoup.
Ce livre-là était donc incontournable pour moi. Il est à la portée de tous ages, car j’ai lu également qu’il éxistait une version enfantine. Donc si jamais vous têtes blondes se posent des questions, ou sont attirés par l’histoire (comme l’un des miens), voila de quoi lui offrir un beau cadeau.
Voila les deux enfants, pris en photo peu après le naufrage
Points attribués: 8/10
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Je m’appelle Marie de Christian Treteault

Christian Tétreault raconte l’histoire de sa fille Marie, emportée à l’âge de deux ans par une maladie foudroyante. Profondément affectés par ce drame, sa compagne et lui décident de poursuivre leur route, malgré l’insupportable absence. Peu à peu, ils prennent conscience que leur petite ne les a pas vraiment quittés, mais qu’elle est présente dans leur cœur, dans leur vie et au sein de leur famille, où elle occupe une place de choix. Marie devient leur ange gardien. Malgré tout, l’auteur affirme que ce drame l’a rendu meilleur, l’a sensibilisé aux valeurs essentielles et lui a ouvert les portes d’un bonheur serein.
Mon avis: L’histoire est loin d’être centrée sur Marie. Christian raconte d’abord son enfance et celle de sa future épouse, leurs adolescences respectives, et leur retrouvailles à l’âge adulte.
Vient ensuite, bien sur, toutes les étapes de la vie: le mariage, un bébé…. enfin deux car cette première grossesse annonce des jumeaux.
Arrive enfin Marie, avec son caractère, sa vision de vie et de choses.
A deux ans, hélas, elle décède.
Il faut pourtant bien continuer à vivre. Et ils reconstruisent tant bien que mal leur vie, sans elle mais autour d’elle.
Ils auront d’autres enfants, qui grandiront et auront leur vie bien à eux.
J’ai trouvé le style d’écriture lourd. Je n’ai pas vraiment apprécié. C’était plutot répétitif.
Je n’ai jamais tout à fait intégré l’histoire, comme beaucoup de livres me permettent de le faire.
J’ai bien compris la douleur de ces parents, mais finalement, Marie prend si peu de place réelle dans ce récit, que j’ai eu l’impression que son existence était noyée dans le reste, bien que ce livre soit écrit pour elle.
Points attribués: 6/10
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Le livre de ma Grand-mère de Fethiye Cetin

Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ».

« Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute, pour ouvrir le coeur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays où, dès que l’on aborde le sujet du génocide de 1915, tout se fige et une atmosphère de peur s’installe, il lui était impossible de raconter sa véritable histoire, dévoiler ses origines arméniennes, révéler dans quelles circonstances elle avait été enlevée par un soldat turc alors qu’elle avait à peine dix ans. C’est donc sa petite-fille, avocate engagée dans le combat pour la justice et la liberté, qui sera dépositaire de cette vérité enfouie : « En me révélant son histoire, elle a transmis ce poids sur mes épaules… et même si c’est très difficile, je considère que c’est une chance pour moi de connaître la vérité, je ne veux pas laisser ce problème aux générations suivantes. » Fruit de longs et multiples entretiens familiaux, ce témoignage tout en tendresse et douleur contenue a marqué une rupture dans la mémoire collective turque face à la version officielle imposée depuis tant d’années : il est passé de main en main, a été réédité une dizaine de fois, traduit dans de nombreuses langues.

Mon avis: L’auteur cherche ses mots dans les premières pages. Elle semble tatônner, perdue.
Mais tout à coup, les choses se mettent en place, et l’histoire de sa grand-mère apparaît.
C’est une histoire étonnante, et émouvante surtout, que l’on a déroulé devant mes yeux. Cette enfant, puis jeune femme, et enfin grand-mère et finalement meme arrière-grand-mère, va raconter son histoire à l’une de ses petites-filles.
Loin d’être joyeuse, cette histoire de déportation. Il faut récréer une vie, un passé et surtout un présent.
Elle parle de sa famille perdue, qu’elle n’a pas oublié, et qu’elle espère revoir un jour.
Sa petite-fille, l’auteur du livre, raconte les choses d’une façon poignante, mais en douceur également. J’ai eu l’impression de l’entendre parler sur un ton égal, sans sautes d’humeur, sans fausses notes.
J’ai vraiment apprécié la lecture de ce récit.

Points attribués: 7/10

Je remercie Babélio et les éditions Parenthèses pour cette jolie découverte. 

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Moi, Lilly, violée et prostituée de Lilly Lindner

 À 6 ans, Lilly est violée par un voisin. Élevée par des parents indifférents, la petite fille garde pour elle son terrible secret et grandit hantée par ce drame. Anorexie, automutilation, hospitalisation, Lilly joue avec la mort quand, à 16 ans, elle est à nouveau confrontée au pire. Le chemin de sa douleur la mènera jusqu’à la prostitution… Aujourd’hui, elle parle pour enfin trouver la paix.
Mon avis: J’ai un avis vraiment mitigé après cette lecture.
Ce que Lilly, l’auteur du livre, est absolument révoltant.
Elle ne se remettra pas de ses viols, tombant dans l’anorexie, l’automutilation.
Et finalement dans la prostitution.
Je n’ai pas vraiment compris ses choix de vie, particulièrement concernant la prostitution. Sachant qu’elle explique clairement qu’elle ne supporte pas de se faire approcher sciemment d’un homme en
d’autres temps.
Il est bien clair que l’on ne peut jamais se mettre à la place et dans la tête des victimes de sévices sexuels, mais je reste tout de même fort perplexe.
Le style d’écriture, quand à lui, est fort brouillon. Les idées ne sont pas toujours très claires, tout comme devaient sand doute l’etre celles de Lilly.
J’en retire donc un avis neutre finalement, ni positif, ni négatif.
Points attribués: 5/10
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21, rue la Boétie d’Anne SINCLAIR

« Vos quatre grands parents sont-ils français ? me demanda le-monsieur-de-derrière-le-comptoir. »

Cette question, on l’avait posée pour la dernière fois à des gens qui devaient bientôt monter dans un train, venant de Pithiviers, de Beaune-la-Rolande ou du Vel d’Hiv… et cela suffit à raviver en moi le souvenir de mon grand-père, Paul Rosenberg, ami et conseiller des peintres, dont la galerie se trouvait 21 rue La Boétie.
Attirée, malgré moi, par cette adresse et par l’histoire tragique qui y est attachée, j’ai eu soudain envie de revisiter ma légende familiale. Je me suis plongée dans les archives. J’ai voulu comprendre l’itinéraire de ce grand-père lumineux, intime de Picasso, de Braque, de Matisse, de Léger, devenu paria sous Vichy.
Ce grand-père fut un grand marchand. A Paris jusqu’en 1940, puis exilé à New York pendant la guerre. Il était français, juif et amoureux des arts.
Ce livre raconte son histoire – qui, indirectement, est aussi la mienne. » 
Mon avis: Bien que ce soit un sujet qui m’intéresse en général, je suis cette fois restée sur ma faim.
Le thème de la seconde guerre et des déportations est à peine touché.
Par contre, nous en connaissons un peu plus sur la vie de Pablo Picasso et du galeriste Paul Rosenberg.
J’ai été intéressée par le lien développé entre ces deux personnages, bien singulier en réalité.
Mais j’ai été plutôt déçue du nombre de sujets a peine effleurés et qui m’ont donc laissé sur ma faim.
J’ai trouvé qu’il manquait de chronologie, et de clarté.
Bref, bien qu’il ne fasse que 170 pages, j’ai trouvé ce livre lourd.
Points attribués :5/10 
Petite note: L’auteur de ce livre, Anne Sinclair, n’est autre que…

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Jamais sans ma fille de Betty MAHMOODY

 Dans l’avion qui l’emmène à Téhéran avec son mari, d’origine iranienne, et sa fille, pour quinze jours de vacances, Betty a le sentiment d’avoir commis une erreur irréparable… Quelques jours plus tard, son existence bascule dans le cauchemar. Le verdict tombe : ‘Tu ne quitteras jamais l’Iran ! Tu y resteras jusqu’à ta mort.’ En proie au pouvoir insondable du fanatisme religieux, son mari se transforme en geôlier. Elle n’a désormais qu’un objectif : rentrer chez elle, aux Etats-Unis, avec sa fille. Quitter ce pays déchiré par la guerre et les outrances archaïques, ce monde incohérent où la femme n’existe pas. Pour reconquérir sa liberté, Betty mènera deux ans de luttes incessantes. Humiliations, séquestration, chantage, violences physiques et morales. Rien ne lui sera épargné 

Mon avis: j’ai lu ces 403 pages en quelques jours. C’était une redécouverte, car j’avais lu ce livre il y a déja quelques années.
Betty nous décrit son histoire avec force détails, et beaucoup de réalisme.
Par ses yeux, on découvre ce que pouvait être l’Iran, après la révolution que ce pays avait vécu dans les années 80.
La sévérité, la peur, le fanatisme sont bien décrits. Malgré tout, elle a pu garder de l’objectivité dans ses écrits, suffisamment pour reconnaître qu’il ne faut pas systèmatiser un comportement à tous les habitants d’un même pays. J’admire beaucoup cela.
Elle et sa fille ont vraiment vécu une horreur pendant presque deux ans: maltraitance, séquestration, etc ont fait partie de leur lot quotidien.
Sa ténacité à garder sa fille auprès d’elle me laisse admirative.
J’ai été émue par ce récit et ce livre va rester présent dans ma bibliothèque.
Points attribués: 9/10