Affichage de 132 Résultat(s)
Documents

Mon père, ma mère, Allah… et moi de Farah Kay

Mon père, ma mère, Allah... et moi de Farah Kay

 Une famille d’origine marocaine, dans une cité populaire : le père, la mère, le fils. Et Farah, la souffre-douleur, la moins que rien, qui doit payer de toutes les manières possibles la faute originelle d’être née fille, jusqu’à l’horreur dans laquelle son père l’entraîne de ses 4 ans à ses 15 ans, avec la bénédiction d’une mère pour qui le rôle d’une fille est de se soumettre aux désirs des hommes.

Même les plus monstrueux, même s’ils doivent détruire une enfant. Les années ont passé et Farah s’est relevée. Blessée à vie, elle a trouvé la force de s’évader, de fuir le cercle pervers où elle était enfermée. Et de se reconstruire.

Edition: La boîte à Pandore

Nombre de pages: 138 pages

Mon avis: Farah a grandi dans une famille « mixte »: avec un papa arabe et une maman belge. Son enfance et son adolescence n’a pas été facile. Un père pédophile, une mère démissionnaire, et un silence absolu sur ce qui pouvait se passer à la maison.
Farah grandit avec la certitude de n’être pas aimée. De ne pas bien savoir où est sa vraie place. Et dans le même temps, elle sait que ce que son père lui demande n’est pas normal, sans jamais oser dire non.
La jeune femme explique son parcours dans la vie. Comment elle s’est retrouvée à la rue à 16 ans, comment elle a voyagé de petit boulot en petit boulot, comment, lentement, elle s’en est sortie…
Ce petit livre se lit rapidement. Il est court, mais clair. l’auteur y met toutes ses pensées, ses souvenirs et ses ressentis. Dans ce pèle-mêle, on entend le mal-être, on comprend le désir d’être entendue. On sent aussi que ce n’est pas si évident de parler de l’inceste, d’y mettre des mots, de le nommer.
L’histoire de Farah n’est pas plus « exceptionnelle » que les autres témoignages d’enfants devenus grands. Je veux dire par là que, bien sûr, ce qu’elle a vécu est ignoble. Bien sûr, il faut en parler, et il faut marteler que ces enfants ont besoin d’aide.
Mais j’ai eu l’impression, en lisant ces pages, qu’il s’agissait plutôt cette fois d’un exutoire, un façon pour Farah de poser son lourd fardeau, et d’en charger quelqu’un d’autre: le lecteur. Tout est expliqué avec du recul, comme si elle avait voulu décrire ce qui est arrivé à quelqu’un d’autre.
Ce genre de témoignage ne doit pas être simple, et j’applaudis des deux mains ceux qui en ont le courage.

Je remercie l’édition Boîte à Pandore pour ce témoignage touchant.

Points attribués: 7/10

Il vous tente?

[su_divider]

Documents

Milliardaire, mode d’emploi de Giuseppe PIGNATO

Milliardaire, mode d'emploi de Giuseppe PIGNATO

Les hommes et les femmes les plus riches ont toujours fait rêver.

Ils appartiennent à un autre monde : plus facile, plus passionnant, plus sexy que celui des autres.

Villas hors de prix, voitures de luxe, voyages aux quatre coins du monde, grandes soirées mondaines, ces milliardaires ne se refusent rien et semblent mener une vie paisible, sans ombre au tableau.

Mais qui sont-ils réellement ? À quoi ressemble leur vie ? Quels projets peuvent-ils encore nourrir lorsqu’ils possèdent déjà tout et bien plus encore ?

Ce livre lève le voile sur ces personnages qui font rêver. Mais attention, vous serez bien surpris…

Edition: La boîte à Pandore

Nombre de pages: 280 pages

Mon avis:  Giuseppe se raconte. Il nous raconte son enfance, son adolescence, son entrée dans le monde, sa fortune et ses amours.
Il ne nous épargne rien ou presque. Et l’on voit le simple petit jeune homme devenir un milliardaire presque malgré lui…
Vous remarquez? Pour une fois, je ne me lance pas dans le vif du sujet avec application, comme je le fais d’habitude. Pourquoi? Eh bien, parce que je n’ai pas grand chose à dire en réalité.
Pour commencer, je m’attendais à un parcours du combattant, parsemé d’embûches, mais aussi de ténacité venant de l’auteur. Je m’attendais à ce qu’il me montre comment il s’est retroussé les manches, et comment, à coups d’efforts, il avait obtenu sa fortune. Parce que, bon, vu le titre, évidemment, je m’attendais à ce que le livre soit axé sur cette idée… Eh bien, détrompez-vous. Oui, bien sûr, le sujet est abordé. Il raconte sa réaction lorsqu’il a atteint son premier million. Oui, il raconte la croissance de son compte en banque.
Mais dans l’ensemble du texte, il apparaît clairement que ces éléments-là sont vraiment secondaires. J’ai plutôt eu l’impression d’entendre quelqu’un me raconter sa vie dans une soirée morne. Vous savez, cet invité qui se sent obligé de tout raconter, en pensant que chaque détail de sa vie est incontournable? Et vous, poliment, vous l’écoutez, en souhaitant que quelqu’un vienne à votre secours? Voilà, vous y êtes. Je n’ai pas trouvé plus d’intérêt à ce livre qu’à une conversation de ce genre.
Je vous semble peut-être très carrée, et très raide dans mes dires. Mais finalement, à part les formes qui sont bien mieux faites que dans une télé-réalité, c’est juste une sorte de voyeurisme sur la vie de tout à fait commun, si ce n’est le montant se trouvant sur le compte bancaire….

Points attribués: 4/10

Je remercie l’édition La boîte à Pandore pour ce livre commun.

Il vous tente?

[su_divider]

Documents

Je me suis invité chez les stars de Tristan HANKARD

Je me suis invité chez les stars de Tristan HANKARD

 Tristan est ce qu’on appelle un  » crasher « , un pirate du système. Son but est de s’infiltrer dans des célèbres cérémonies people, sans y avoir été convié, évidemment. À son actif : les Grammys, les Golden Globes, les Oscars, la soirée Vanity Fair et trinquer avec Brad Pitt, Eva Longoria, Leonardo DiCaprio, Paris Hilton… Comment s’y prend-t-il ? Un smoking chic, une chemise blanche impeccable et surtout… du culot ! Tristan se fait passer pour un acteur européen et Hollywood l’ui ouvre les bras. Pourquoi crashe-t-il ? Pour le fun, l’adrénaline.

Tristan réussit-il à tous les coups ? Pas toujours, mais cela fait partie du jeu.

– Alors que la menace pèse sur notre environnement actuel et que la sécurité est à son maximum, comment se fait-il qu’un adolescent puisse duper la vigilance des lieux les plus sécurisé au monde ?

– Comment en est- ‐il arrivé là ?

– Qu’est-ce qui pousse un jeune garçon ordinaire à s’infiltrer là où il n’est pas attendu ?

Edition: la boîte à Pandore

Nombre de pages: 230 pages

Mon avis: Tristan est un jeune homme belge, décidé à vivre le rêve américain, tel qu’on nous le vend à la télévision.
Pour ce faire, il se doit d’aller voir, sur place, si c’est bien la réalité.
Il nous relate, dans ces pages, son aventure…
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce livre. Mais peut-être pas à si peu.
Je m’explique. Tristan explique ses années d’études, son envie de parcourir le monde, et surtout de croiser des célébrités, finalement. Parce que, bien qu’il parle d’un projet de fin d’année, dans lequel il veut parler du fameux rêve américain, on en voit finalement très peu.
Il obtient une bourse pour aller étudier une année scolaire aux états-unis. Très bien. Je m’attends donc à en entendre parler. Mais rien, nada. Pas un mot ou presque du cursus suivi. Très peu aussi sur la famille d’accueil chez qui il vit. Il n’en donne qu’une impression et plutôt négative à mon sens.
Par contre, et là, pour moi, ça coince un peu, les fêtes déjantées, les ballades sur la plage et surtout, surtout, les rencontres avec des célébrités sont amplement décrites, racontées, répétées…
Répétées parce que finalement, j’ai eu l’impression que ce jeune homme avait plutôt un tableau de chasse à remplir. C’est une chose d’être heureux d’avoir croisé par hasard un acteur, et que celui-ci se soit arrêté quelques minutes. C’est tout autre chose que de se gonfler d’orgueil en racontant que l’on s’infiltre illégalement dans des soirées auxquelles il n’est pas invité. Ca m’a laissé froide, et j’ai fini par me lasser de cette énumération sans fin de ces rencontres « fortuites ».
Oh bien sûr, il y a la part de culot pour un si jeune homme, c’est vrai. Il faut oser. Mais je ne peux m’empêcher de me demander à quoi tout ça lui a servi. A-t-il réussi son travail de fin d’études? Cette expérience lui  a-t-elle apporté quelque chose? De ça non plus, il ne parle pas.
Il fait une incursion dans le monde des acteurs. Et puis? Il est rentré chez lui, et on ne sait rien de plus.
Je ne suis pas du tout convaincue…

Points attribués: 5/10

Je remercie l’édition la boîte de Pandore pour cette lecture américaine.

Il vous tente?

[su_divider]

Documents

Jean-Jacques Goldman confidentiel de fred HIDALGO

Jean-Jacques Goldman confidentiel de fred HIDALGO

C’est à Fred Hidalgo que Jean-Jacques Goldman, en pleine gloire, avait annoncé qu’il arrêtait les disques et la scène. Aujourd’hui, après trente ans au service des Restos du Coeur, il a décidé aussi de tourner cette page.

Cette biographie, nourrie d’entretiens recueillis au fil de trois décennies, est le fruit des relations privilégiées entre un chanteur à succès mais secret et un journaliste amoureux de la chanson. C’est l’histoire d’un fils d’immigrés juifs, demi-frère d’un révolutionnaire abattu à 35 ans, devenu l’auteur-compositeur-interprète français le plus populaire de sa génération ; le plus courtisé aussi par ses pairs, après avoir

été vilipendé par la presse qui, à ses débuts, ne voyait en lui qu’un « chanteur à minettes » éphémère…

Riche de moments émouvants et forts, ce livre retrace le parcours d’un artiste hors normes (commenté par lui-même), le destin singulier d’un homme resté modeste, solidaire et discret. Et c’est « la personnalité préférée des Français » qui se révèle comme jamais, en nous faisant entrer dans la confidence.

Edition: L’Archipel

Nombre de pages: 532 pages

Mon avis: Je suis une grande fan du travail de Jean-Jacques Goldman. Pas de grande surprise, donc, quant à mon choix de lecture…
Depuis qu’il est « à la retraite », on n’entend plus vraiment parler de cet homme, déjà si discret durant ses années de scène. Aussi, quand Archipel a présenté ce livre dans son catalogue, je me suis dit que c’était l’occasion de renouer avec ces si belles décennies.
L’auteur avoue, régulièrement, dans son écrit que le chanteur ne voyait pas l’intérêt d’écrire un livre sur lui. On reconnaît bien là le caractère si particulier de JJG. Et après, peut-être n’avait-il pas tort…
Je m’explique. Bien sûr qu’on aime en apprendre plus sur nos célébrités préférées: de petites anecdotes, des gestes, des paroles précises… Nous sommes tous comme ça, à vouloir nous approcher un peu, toucher le rêve du doigt.
Fred Hidalgo a une grande amitié pour Jean-Jacques Goldman, et cela a l’air bien réciproque. Mais cette trop grande amitié n’a-t-elle pas terni l’objectivité de l’écrivain? Dans ce livre centré sur Jean-Jacques Goldman, j’ai lu beaucoup sur Fred Hidalgo lui-même: ses magazines, sa famille, ses soucis, ses réussites et ses défaites. Etait-ce vraiment la place pour cette partie de prose?
Pour le coup, je me suis ennuyée…. Des interviews exploités à plusieurs reprises, dans différents chapitres, ont fait que j’ai eu l’impression que l’auteur n’avait peut-être finalement pas grand chose à nous raconter, pas suffisamment en tout cas que pour remplir un livre de 500 pages. Alors il a comblé comme il pouvait.
Je lis beaucoup de biographies, et qu’elles soient denses ou pas, j’aime y trouver le personnage qui est traité et uniquement lui. Son entourage à LUI, son succès et ses défaites, oui. Mais retrouver dans le même livre la biographie de l’auteur par la même occasion, c’est déroutant. Parce que ce n’est pas du tout ce que j’ai envie de découvrir (sans pour autant avoir une dent contre l’auteur, soyons bien clair).
Pour cette fois, je suis déçue. Et je regrette que ce livre ne soit pas moins épais, mais uniquement centré sur le sujet dont le nom est sur la couverture.

Points attribués: 7/10

Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture musicale.

Il vous tente?

[su_divider]

Documents

Les derniers jours des Romavov de Luc MARY

Les derniers jours des Romavov de Luc MARY

Juin 1918.  » L’ange approche « , écrit dans son journal intime Alexandra, dernière impératrice de Russie, après quinze mois de captivité. Cet ange, un envoyé de Lénine, est un exterminateur dont l’épée s’abat un mois plus tard sur la tsarine, son époux Nicolas II, leurs quatre filles et l’unique héritier du trône, le tsarévitch Alexis, un adolescent de treize ans. La révolution bolchevique vient de tomber le masque. Y a-t-il des survivants ? Une semaine seulement après la mise à mort du 17 juillet 1918, les armées blanches ne trouvent à Ekaterinbourg que cendre et destruction. Quant au lieu présumé de l’inhumation, une mine en forêt, on n’y découvre aucun corps. Démembrés, dispersés, brûlés et enterrés, les restes des derniers Romanov demeureront introuvables jusqu’à la chute de l’URSS, donnant cours aux plus folles rumeurs. Il y aura presque autant de grandes-duchesses qu’il y eut de Louis XVII… Mais, le 22 janvier 2008, l’ADN a parlé. La sinistre forêt de Koptiaki vient de livrer son dernier mystère… C’est le récit de cette enquête scientifique et historique que livre Luc Mary, mais aussi la chronique d’un régicide annoncé : celui d’un tsar faible et influençable, promis à la chute dès le sacre, et dont la Révolution aura fait un martyr, puis un saint dont nul n’imaginait que les reliques seraient un jour vénérées sous les fenêtres de son ancien palais…

Edition: Archipel

Nombre de pages: 256 pages

Mon avis: Tout le monde a déjà entendu parler, au moins une fois dans sa vie, de la famille Romanov. Cette lignée de tsars de Russie, alliant magnificence, majesté et luxe ancien. Et chacun sait également comment leur histoire s’est terminée.
Je dois bien avouer que l’ensemble de l’histoire de cette famille si connue m’intéresse énormément. Notamment pour le mystère qui est resté longtemps non élucidé: Anastasia, l’une des filles impériales, aurait-elle survécu? Un mystère qui a défrayé les chroniques, puisqu’une jeune femme s’était présentée à Paris sous ce nom. Et qu’une enquête approfondie avait été ouverte, à cette époque.
Mais au-delà de cette énigme, je me suis souvent posé la question de savoir comment on pouvait passer d’une vie fastueuse à une existence misérable en si peu de temps. Luc Mary a dressé, dans son livre, un tableau aussi complet que possible, pour retracer la chronologie des événements.
Le tsar, Nicolas II, n’était pas une figure forte de la lignée Romanov. A l’inverse de ses prédécesseurs, durs, solides et affirmés, il privilégiait sa vie de famille à la direction de son empire. Il a négligé de nombreuses, et certains de ses contemporains à la Cour ont eu des décisions et des réactions qui n’ont rien arrangé.
En lisant ce livre, on ne peut que comprendre comment on a pu arriver à un tel point de non-retour. Oh bien sûr, je parle de la destitution du tsar, pas de l’agonie qu’a du subir la famille en entier. En cette époque de guerre, et de famine, il était évident qu’il fallait une main de fer dans un gant de velours. Ce que le Tsar n’avait pas…
J’ai appris énormément de choses, grâce à ma lecture. Et j’ai pu jeter un oeil totalement différent sur ce que je savais déjà. Une vision plus complète, et honnête de tout ce qui a pu se passer, m’a permis de mieux comprendre les réactions de chacun, à cette époque.
Pour ceux qui sont férus d’histoire, intéressés de différents sujets, et curieux d’en savoir plus, je ne peux vous dire qu’une chose: lisez ce documentaire! Il est vraiment intéressant.

Points attribués: 9/10

Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture si dramatique

Il vous tente?

[su_divider]

Documents

Zeppelin ou l’incroyable histoire des ballons dirigeables de Gérard A. JAEGER

Zeppelin ou l'incroyable histoire des ballons dirigeables de Gérard A. JAEGER

 À la Belle Époque, le ballon à air chaud, vedette du ciel depuis la fi n du XVIIIe siècle, est supplanté par un engin libre de ses mouvements. Son principal concepteur, l’ingénieur allemand Ferdinand von Zeppelin (1838-1917), vient de le faire voler avec succès, le 2 juillet 1900, au-dessus du lac de Constance. D’emblée, le « dirigeable » distance l’aéroplane. Maniable, rapide et fi able, il saura conserver son avance technique pendant trois décennies. Cette suprématie germanique, étendue à l’art de la guerre, puis aux vols commerciaux, sera réduite à néant en 32 secondes, le 6 mai 1937. À son arrivée à Lakehurst, dans le New Jersey, le majestueux Hindenburg et ses 155 000 m3 d’hydrogène s’enfl amment après avoir heurté le mât d’arrimage.

On dénombre 35 victimes et un grand brûlé : le zeppelin luimême, au règne duquel le régime nazi a décidé de mettre fin… Tombés en disgrâce à l’apogée de leur gloire, les paquebots du ciel, acteurs triomphants d’une ère de défi s, entrent dans la légende. Gérard A. Jaeger retrace en détail leur incroyable histoire, des pionniers de l’aérostat aux derniers vols du Graf Zeppelin II.

Edition: Archipel

Nombre de pages: 272 pages

Mon avis: chacun d’entre nous a au moins entendu parler une fois de ces fameux dirigeables qui se promenaient dans nos cieux.
Au-delà de ce maigre savoir se cache une histoire vraiment particulière et étonnante.
Je suis très curieuse en général, et j’aime apprendre de nouvelles choses, découvrir de nouveaux sujets, en savoir plus sur ceux que je ne maîtrise pas. Alors quand Archipel m’a proposé ce livre, j’ai accepté avec grand plaisir.
J’ai découvert l’histoire du Comte Von Zeppelin dès ses débuts, jusqu’à l’apogée de son invention. Eh bien, je ne savais pas du tout que ces ballons avaient eu une histoire si longue. Je ne m’étais pas rendue compte qu’ils avaient déjà prouvé leur utilité lors de la Première Guerre Mondiale.
J’ai aussi été très surprise par le nombre d’accidents (mortels ou pas) qui ont parsemé l’histoire de ce moyen de locomotion. Fallait-il croire au génie pour l’inventeur pour tenter l’expérience d’un voyage entre l’Europe et les Etats-Unis!
Ce livre est très bien documenté. Il reprend une chronologie complète des événements, des témoignages, des statistiques, des photos, et une énergie qui devait bien correspondre au créateur des ballons.
J’ai été absorbée par ma lecture, du début à la fin. Loin d’être assommant, cette documentation était expliquée clairement et simplement. A aucun moment, je ne me suis ennuyée. Je compte bien placer ce livre sur mon étagère de documentation. Il fera partie de ces livres que l’on a envie d’ouvrir à nouveau. Car le nombre de détails donnés est tellement important qu’on ne peut évidemment avoir tout retenu en une seule lecture.
Que cela ne vous décourage pas, au contraire. Cela veut plutôt dire que l’auteur n’est pas resté dans les sentiers, se contentant simplement de donner quelques miettes d’informations à ses lecteurs. Et c’est ce qui me plait justement.

Points attribués: 9/10

Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture aérienne.

Il vous tente? 

[su_divider]

Documents

Le triangle des Bermudes et autres histoires extraordinaires de Bernard MARCK et Jean-Claude BOURRET

Le triangle des Bermudes et autres histoires extraordinaires de Bernard MARCK et Jean-Claude BOURRET

 Depuis des décennies, le célèbre “Triangle des Bermudes”, zone située entre Miami, San Juan (Porto Rico) et l’archipel des Bermudes, donne lieu à bien des spéculations. Plusieurs centaines de navires et d’avions y ont disparu. Une faille spatio-temporelle ? D’un phénomène météo aussi brusque que violent, qui les efface du décor en une fraction de seconde ? D’une malédiction ? Certains cas, comme celui de l’escadrille d’Avengers – cinq bombardiers sortis des radars en décembre 1945, avec leur équipage – sont il est vrai plus que troublants…

L’aviation ne manque pas d’affaires énigmatiques. L’aviatrice Adrienne Bolland, guidée par un médium lors de son intrépide traversée des Andes en 1921. Le dirigeable britannique R-101, Titanic des airs, dont la fin tragique près de Beauvais, en 1930, sera élucidée par un « esprit ». Le crash du DC10 d’Americain Airlines à Chicago, en 1979, annoncé par un rêve prémonitoire. L’astronaute Deke Slayton, dont l’avion de course perturba le trafic de l’aéroport de Santa Ana… plus de cinq après sa mort, en 1993.

Autant de cas inexpliqués rassemblés dans ce livre. Pour chacun de ces dossiers, les auteurs ont refait l’enquête et livrent leur intime conviction.

Edition: Archipel

Nombre de pages: 380 pages

Mon avis: Le triangle des Bermudes est un mystère qui en a fait rêver plus d’un. Disparitions d’avions, de navires, et manifestations bizarres, tout à est là pour que le monde s’enflamme.
N’importe qui, sur Terre, a entendu parler de ces manifestations. Et chacun y va de son interprétation. Mais que se passe-t-il réellement sur cette étendue terrestre?
Sans compter que ce n’est pas le seul cas de bizarrerie aérienne ou marine. Que dire de ces hommes et femmes qui ont fait une chute de plusieurs milliers de mètres, et qui s’en sortent vivants? Ou de ce petit garçon qui a des souvenirs d’un aviateur mort au combat? Ou encore de cette médium qui, avant que l’enquête soit terminée, a pu préciser les raisons du crash d’un ballon dirigeable?
Ce livre m’a vivement intéressé. J’aime me documenter sur tous ces mystères de l’Histoire. Je cherche en général à obtenir une explication scientifique, quand cela est possible. J’aime aussi qu’on montre l’entièreté du tableau, et pas seulement une infime partie qui, à elle seule, peut évidemment donner lieu à interprétation.
Ce livre m’a donné tout cela. J’ai suivi en détails les explications données, que ce soit au niveau des dates, des heures, des capacités des appareils, des témoignages, et des enquêtes. Bien sûr, la part est donnée au Triangle des Bermudes, le grand mystère par excellence. Et je dois dire que ce que j’ai lu, et malgré tout ce qu’on a pu évoquer comme explication possible, reste hermétique à une raison scientifique et logique pure et simple. Bien que le milieu militaire en particulier ait cherché des preuves et des explications, et nous savons combien il peut être rigoureux. Les auteurs précisent tout de même, lorsque c’est le cas, que certains dossiers n’ont pas pu être lus, puisqu’ils ont été classés Secret défense.
J’ai vraiment apprécié cette façon d’écrire: d’abord les faits tels qu’ils ont été vécus, témoignages à l’appui, puis les explications. Pour chaque sujet, les auteurs ont oeuvré de la même manière. Cela permet, je trouve, au lecteur de pouvoir se faire sa propre opinion tout en ayant toutes les cartes en main pour le faire, autant qu’il est possible en tout cas.
Si certains termes et explications militaires peuvent sembler fastidieux, il donne en réalité à l’ensemble une assise stable et claire.
Cette lecture m’aura plu de bout en bout. Et j’aurai pu découvrir, grâce à elle, des histoires dont je n’avais encore jamais entendu parler.

Points attribués: 8/10

Je remercie l’édition Archipel pour cette lecture très intéressante.

Il vous tente?

[su_divider]

Documents

Roswell la vérité de Gildas BOURDAIS

Roswell la vérité de Gildas BOURDAIS

  8 juillet 1947. Un communiqué de la base de bombardiers atomiques de Roswell (Nouveau-Mexique) annonce la découverte d’un de ces mystérieux « disques volants » que l’on signale alors un peu partout. La nouvelle est démentie le soir même par le quartier général de la 8e armée aérienne. Ce n’était qu’une regrettable confusion avec… un ballon météo !

Durant un demi-siècle, un secret absolu a régné sur cette affaire, en dépit de dizaines de témoignages attestant de la réalité de l’incident. Puis, en 1995, le Pentagone se décide à révéler « la vérité » : il s’agissait en réalité d’une vingtaine de ballons. Pourquoi l’avoir caché ? Parce qu’il s’agissait d’essais militaires pour détecter dans l’atmosphère d’éventuels essais atomiques soviétiques. Quant à la présence de corps d’humanoïdes sur les lieux du crash, ce n’était que des mannequins en bois destinés à tester des parachutes.

Ces explications, hélas, ne résistent pas à l’examen. Que s’est-il vraiment passé à Roswell ? En vingt années d’enquête, Gildas Bourdais a réuni l’ensemble des pièces du dossier, afin de reconstituer le fi lm de l’événement. Il présente toutes les hypothèses sur l’« affaire », l’une des plus troublantes – et des plus controversées – quant à l’existence de lointains « visiteurs ». L’enjeu est d’une portée considérable : il s’agit de mettre fi n à la politique du secret qui continue d’étouffer les observations d’ovnis faites depuis des décennies.

Edition: Presses du Châtelet

Nombre de pages: 272 pages

Mon avis: Je suis une grande sceptique, au sujet des extraterrestres et des ovnis. Régulièrement, lorsqu’on me montre des photos ou des vidéos, je cherche la faille, le détail montrant que c’est un canular.
Aussi, dans le but de me documenter, j’ai choisi ce livre, en espérant qu’il me donne à lire des choses concrètes. Des témoignages, preuve réelle à l’appui, qu’effectivement il soit possible que nous ne soyons pas seuls dans l’Univers.
Je dois dire que j’ai été très intéressée par ce livre. Je l’ai lu de manière objective.
L’auteur parle de cet événement connu mondialement aujourd’hui: le cas Roswell. En 1947, un fermier aurait trouvé dans un de ses champs, des débris. Débris qu’il n’a pu identifier, et qu’il est allé montrer à la base militaire la plus proche…
De là démarre le mystère. Des communiqués de presse annonçant les débris d’un Ovni, suivis aussitôt de démenti. Puis d’un interview de militaires montrant des débris de ballons sondes.
Cela pourrait s’arrêter là. Le fermier n’a pas compris ce dont il s’agissait. Le hic, c’est que certains militaires, après leurs retraites, témoignent d’autres choses. Des manipulations, des échanges de preuves contre d’ordinaires débris de ballons sondes, de corps humanoïdes transportés, d’une autopsie, bref, de toutes sortes de choses.
Témoignages qui ont tout de même tendance à se recouper d’ailleurs. Et d’autres qui, par contre, vont dans un sens total opposé.  Des archives militaires, aussi, sorti du secret, qui font apparaître des choses étranges, des choses qu’on a apparemment cherché à cacher.
Pour une fois, j’ai eu sous les yeux toutes les théories, celles qui sont pour, et celles qui ne le sont pas. J’ai lu les témoignages de l’époque, les communiqués. Et puis les témoignages de ceux qui n’ont pas pu parler à ce moment-là.
Et je suis bien obligée de reconnaître qu’il y a quelque chose qui n’est pas clair. Ce que j’apprécie énormément, dans ce livre, c’est que l’auteur ne cherche pas à convaincre à tout prix. Il donne les éléments, les détailles, les uns après les autres. Ce qui a permis que je me fasse ma propre opinion. J’aime ce genre de livres.

Points attribués: 8/10

Je remercie les éditions Presses du châtelet pour cette lecture interpellente.

Il vous tente?

Documents, Young adult

Le garçon qui courait de François-Guillaume LORRAIN

Le garçon qui courait de

 COURIR POUR SURVIVRE

POUR COMBATTRE

POUR RÉSISTER

« Quand Kee-Chung courait, il n’y avait plus de Japonais. Sous ses foulées, la terre redevenait coréenne. Il traçait de nouvelles frontières. »

D’après l’incroyable et bouleversante histoire vraie de Sohn Kee-Chung, le premier Coréen à avoir remporté l’épreuve du marathon aux J.O. de Berlin, en 1936 – alors que la Corée, annexée par le Japon, n’existait plus.

Edition Sarbacane

Nombre de pages: 223 pages

Mon avis: Kee-Chung est un petit garçon né en Corée, à l’époque où elle était sous l’emprise du Japon. A cette période, tous les coréens étaient forcés d’abandonner leurs coutumes, leurs acquis, tout ce qu’ils connaissaient pour se conformer à l’esprit japonais.
Quoi de pire que de perdre sa nationalité, et ses droits? La famille de Kee-Chung est, comme tous les voisins, obligée de se plier aux nouvelles règles. Mais le grand frère de la fratrie de ne l’entend pas de cette oreille, puisqu’il décide de commettre un acte de rébellion au vu et au su de tous, surtout des japonais. Ce qui lui vaudra d’être envoyé dans un camp de travail.
A cette occasion, pour fuir les soldats avec son frère, il découvre le plaisir de la course. De ce jour, il n’arrêtera plus. Courant à la moindre occasion, il commencera d’abord par aider son père pour son petit commerce, en traversant la frontière, à pied, en courant, ce qui lui permet de ramener les fruits dont la famille a besoin pour vivre.
En grandissant, un même objectif reste gravé dans sa mémoire. Aller voir son frère. Et pour ça, s’entraîner à l’endurance.
Ce travail continu l’emmènera jusqu’aux Jeux Olympiques, hélas sous la bannière japonaise. Mais en lui-même, il sait qu’il représente la Corée…
Ce récit serait déjà très bouleversant, s’il n’était qu’un roman inventé de toutes pièces. Mais non. Kee-Chung a réellement existé. Et ce qu’il raconte par l’intermédiaire de l’auteur est véridique.
Avec des mots simples au début, Kee-Chung nous explique sa vision des choses, et sa façon de vivre. Et au fil des pages, on le sent « grandir », vieillir, devenir plus mature et plus décidé.
J’ai été bouleversé par ce témoignage sorti d’une période dont on parle encore très peu. La Corée est méconnue et son histoire encore plus. La période d’occupation est évidemment la plus obscure. A travers ce roman, j’ai pu être transportée dans cette région du monde qui a beaucoup souffert. J’ai pu voir comment vivait ses gens opprimés et abandonnés.
Le jeune homme fait preuve d’une ténacité hors du commun. Tenant à son objectif plus que tout, il persévère, et finit par atteindre un niveau auquel il ne s’attendait pas: celui des Jeux Olympiques! Explosant les derniers records de vitesse enregistrés jusqu’alors, il est très vite repéré par les japonais et engagé dans l’équipe sportive. Mais aucune reconnaissance pour autant. Au contraire, puisqu’on change même son nom pour le japoniser!
Je voudrais encore m’étendre sur l’histoire de Kee-chung, mais alors, vous n’auriez pas le plaisir de la découvrir vous-même. J’ai adoré cette lecture, du début à la fin. J’ai été choquée, émue, touchée.. Bref, je suis passée par un panel complet d’émotions.
Je ne peux que vous encourager à le lire. Ce n’est pas, je trouve, un livre uniquement destiné à la jeunesse. Il est riche d’informations, de découverte, et magnifiquement bien écrit. C’est une véritable perle historique et littéraire à découvrir.

En bonus, voilà une photo de Kee-Chung

Le garçon qui courait de

Et une autre, lors de son passage sur le podium des jeux olympiques, tentant avec son bouquet de cacher le drapeau japonais qu’il porte sur lui.

Le garçon qui courait de

Points attribués: 10/10

Je remercie vivement l’édition Sarbacane pour cette magnifique lecture.

Il vous tente?

Documents, Romans

A la belle marquise de Gérard GEORGES

A la belle marquise de Gérard GEORGES

 

Début des années 1900, à Royat. Comment une petite fabrique artisanale de chocolats devient une entreprise au succès florissant, grâce à l’alliance d’une fille de confiseur et d’un jeune ingénieur des mines. En 1889, ce n’était encore qu’un très modeste moulin-chocolaterie. Mais Auguste et Clémentine Roussel, jeunes mariés, ont des idées et de l’ambition. Lui, ingénieur des Mines, a pour réputation de réussir tout ce qu’il entreprend. Elle, fille d’un confiseur réputé de Royat, a su depuis toute petite aiguiser son palais. Guimauves, pralines, dragées et autres douceurs n’ont aucun secret pour elle. Conjuguant leurs talents, Auguste fait le serment de créer « le meilleur chocolat de toute la contrée », aux arômes et épices subtils… Comment, en une dizaine d’années, leur modeste entreprise artisanale deviendra-t-elle la florissante enseigne A la Belle Marquise, qui jusqu’à Paris et à l’étranger, fera le bonheur des gourmands et des célébrités

Edition: Presses de la Cité, Terres de France

Nombre de pages: 314 pages

Mon avis: Auguste Roussel est parti de rien, petit habitant du fond de la Creuse, une région rurale de France. Grâce à des soutiens, il est devenu quelqu’un en vue. Une action énergique lui vaudra d’être reconnu.

 

C’est alors que son destin se trouve scellé à celui de Clémentine, fille de chocolatier. Ensemble, ils lanceront une ligne de chocolats, qui deviendra nationalement connue….
Tout d’abord, je dois dire qu’en lisant ce livre, j’ai eu envie de chocolat durant 300 pages!! Ma gourmandise en a pris un coup hihi
Ce roman se lit vite, comme une friandise de fin de journée. Le rythme est léger et agréable. L’auteur instille de l’humour et de la douceur dans son récit. Les personnages principaux sont dotés de nombreuses qualités, et font preuve d’intelligence. C’est rafraîchissant.
Cette histoire, romancée, est basée sur celle, réelle cette fois, d’un couple ayant réellement existé, et d’une chocolaterie qui a eu une belle renommée. Il s’agissait d’Auguste et Clémentine Rouzaud. Je n’ai malheureusement pas trouvé de portraits à vous montrer.
Ensemble, ils lancèrent la chocolaterie de Royat, plus tard appelée La marquise de Sévigné (pour une raison exposée dans le roman, je vous en laisse la surprise).
A la belle marquise de Gérard GEORGES
Aujourd’hui, la marque de chocolats existe toujours. Si comme moi, vous aimez le chocolat, voilà leur site officiel, histoire de se laisser tenter (cliquez sur la photo).
A la belle marquise de Gérard GEORGES
Dans ce roman, il y a également toute une galerie de personnages connus qui viennent pointer le bout de leur nez. Vous savez que j’aime toujours me documenter, lorsqu’il s’agit d’un roman historique. Eh bien, je dois bien avouer que je suis aux anges, car hormis le changement de nom de famille des chocolatiers, et la création de leur homme de confiance, l’auteur s’est reposé entièrement sur l’Histoire, avec un grand H. Il lui aura ajouté une touche de romantisme, et un soupçon d’aventures. Juste ce qu’il fallait pour que ce livre soit agréable, à tous les points de vue.
J’ai passé un très très bon moment de lecture. Je ne connaissais pas l’auteur, mais je pense que je vais me pencher sur sa bibliographie.

Points attribués: 9/10

Je remercie Les Presses de la Cité pour cette lecture gourmande.

Il vous tente?

[su_divider]