Angleterre, 1852. Katharine est envoyée par sa tante et tutrice au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. Elle doit prouver que celui-ci a perdu la raison et le faire interner pour qu’il cesse de dilapider la fortune familiale. À Darkwind, Katharine rencontre un vieil homme excentrique, mais surtout génial, qui se consacre à l’invention de fascinants automates. À ses côtés, travaillent des dizaines de personnes qu’il a arrachées à la misère. Katharine doute : l’héritage familial mérite-t-il qu’on sacrifie son oncle et les familles qu’il protège ? Pour le savoir, elle décide de rester un mois à Darkwind. Trente jours au cours desquels elle se rendra complice d’espionnage, échappera de justesse à la mort et tombera amoureuse…
Edition: Bayard
Nombre de pages: 409 pages
Mon avis :Katharin a 17 ans, et elle vit chez sa tante Alice. Elle tient ses comptes, et vit comme elle peut en attendant mieux.
Jusqu’au jour où sa tante l’envoie au domaine familial, habité par un oncle considéré comme dément. En 1852, il faut qu’un membre de la famille proche témoigne de démence effective. C’est pour ça que Katharine y est envoyée.
Le manoir est immense, laissé à moitié à l’abandon, et la jeune fille a d’abord bien du mal à comprendre les réactions du personnel, qui semble protéger son oncle.
Mais quand elle le rencontre enfin, tout se bouscule dans sa tête. Va-t-elle faire ce pour quoi elle est là ? Ou va-t-elle agir selon ce qu’elle pense ?
Héritage familial, fortune, secrets, mystères, et paysages hauts en couleur… Tout ce qu’il fallait pour me donner envie de dire : OU EST LA SUITE ??
J’ai dévoré ce premier tome, littéralement. J’ai adoré l’atmosphère du manoir, le caractère de la cuisinière, et celui de Katharine. L’oncle Tully est absolument attachant à sa manière, sans parler du jeune Davy, accompagné de son lapin blanc.
Dans cette histoire, on ne sort pas du domaine de Darkwind. Mais il n’y en a pas besoin. Il est tellement vaste qu’une petite ville entière a pu s’y installer, ce qui fait qu’on ne se limite pas à quelques personnages seulement. Evidemment, tous les habitants du domaine ne sont pas forcément connus dans ces pages, mais cela permet aux personnages principaux d’interagir avec eux.
La description du manoir est époustouflante. Tout parait démesuré, endormi, et tombé dans l’oubli. Et malgré cela, on a en même temps l’impression que ce bâtiment respire en sourdine en attendant qu’on lui laisse l’occasion de faire plus de bruit.
Je suis conquise par ce livre, et j’espère vraiment que la suite sera de la même eau.
Points attribués : 8/10
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One comment on “Darkwind tome 1: Mécanique infernal de Sharon CAMERON”