Sud-est de l’Angleterre, 1943. La Seconde guerre mondiale continue à faire des ravages mais Peggy Reilly, qui dirige la Pension du Bord de Mer, s’inquiète surtout pour sa jeune sœur, Doreen.
Non sans raison. Cette dernière doit en effet quitter Londres dans des conditions traumatisantes pour se réfugier à Cliffehaven.
Mais l’ombre de son ancien mari la poursuit, et les lettres que Doreen reçoit de lui se font de plus en plus menaçantes. La jeune femme prend peur, qui sait son ex-mari capable de tout… du pire surtout !
Grâce au soutien de Peggy et des occupantes de la pension, Doreen parviendra-t-elle à prendre un nouveau départ malgré les tourments du passé qui ne cessent de la hanter ?
450 pages
Merci à l’édition L’archipel et Netgalley
Peggy Reilly a toujours fort à faire, dans sa pension de Cliffehaven. Entre un beau-père ronchon mais adorable, une pensionnaire agée mais pleine de ressources, une petite fille têtue, et des jeunes femmes volontaires et énergiques, la propriétaire doit être sur tous les fronts.
Il faut évidemment compter en plus une soeur aînée acariâtre et une jeune soeur endeuillée…
La Pension du bord de mer est un rendez-vous annuel que je suis depuis un long moment déjà, puisque nous en sommes au dixième tome. Eh oui, tout ça déjà.
Il faut qu’entre la guerre, les mariages, les décès, les naissances, les drames, et les bonheurs, il y en a des choses à raconter!
Certains personnages restent continuellement présents, au fil des tomes, tandis que certains apparaissent, se posent un moment, avant de voguer vers d’autres horizons. Le noyau dur est celui que je préfère bien sûr: Peggy bien entendu, avec son coeur gros comme ça, et son énergie inépuisable. Ron, son beau-père, au coeur aussi gros, capable du pire comme du meilleur. Et bien sûr, son chien, Harvey, qui mine de rien nous offre quelques jolies scènes.
Ca se lit sans prise de tête, c’est à la fois léger et dramatiques selon les circonstances. Quoi que cette fois, l’auteur nous offre au moins deux grandes scènes très dramatiques. Loin d’être un défaut, je trouve que cela rend un rythme à l’histoire, qui pourrait sinon s’essoufler par moments.
Tout ça pour vous dire que ce titre peut être un roman à emporter avec soi en vacances!
Comme toi, j’ai adoré la noirceur de ce volet qui se trouve celui que j’apprécie le plus jusqu’à maintenant.