Bienvenue pour un nouveau rendez-vous du dimanche! (Ca fait très Stéphane Bern, non? Tout le monde comprend que je suis en plein lecture du magazine, et que j’adore!?)
Bref, je commence déjà à m’égarer…
Cette semaine a été celle des dernières rentrées scolaires à la maison. Du coup, de deux…
Nous sommes passés à 3…
Puis à 6…
et enfin à 8!
Ouf, ça y est, ils sont tous en classe! La seconde étape commence: celle des devoirs et de l’étude. (maman compte exploiter ses heures de calme autour de la table pour élaborer divers articles).
Enfin, bon, en attendant, je vous montre ce que j’ai reçu cette semaine. C’est du beau!
Kennes
Nouvelle saga, nouvel univers. Cette fois, Michel David nous plonge dans le XIXe siècle, plus précisément en 1870, au moment de la création d’un petit village sur les bords de la rivière Nicolet. Nous sommes donc dans une période de colonisation, de défrichage, de construction.
Au centre de toute cette activité on retrouve les Beauchemin, menés par Baptiste, le chef de famille. Travailleur acharné, Baptiste est un des premiers arrivants de l’endroit et souhaite, après plus de 25 ans d’efforts, la reconnaissance qu’il considère
mériter. Dans un patelin dépourvu de maire et de curé, il se plaît à jouer le rôle de l’homme important du village. De l’autre côté, on retrouve la famille Ellis, d’origine irlandaise, ayant à sa tête Samuel.
Entre les deux hommes, la rivalité est forte. Si l’un veut que la future chapelle soit construite en haut de la côte, son vis-à-vis exige qu’elle le soit en bas, près de chez lui. Si l’un veut un pont conçu de telle façon, l’autre défend l’idée contraire. Bref, l’un dit blanc, l’autre noir, et si l’un le dit en français, l’autre le dit évidemment en anglais! Chacun occupera à tour de rôle des fonctions décisives dans l’établissement d’un vrai village, et les commères du coin ne se gênent pas pour prendre le parti de l’un ou de l’autre, sans jamais oser beaucoup s’impliquer.
Autour de ces deux adversaires, on retrouve toute une galerie de personnages attachants comme Bernadette, l’institutrice qui aime se faire désirer des jeunes hommes ; Camille, l’aîné des Beauchemin, qui s’investit beaucoup pour venir en aide à la famille voisine dont la mère est décédée ; sans parler de Marie, Liam, du curé Ouellet ou encore de Constant Aubé.
Ambiance magnifique, personnages colorés et dialogues savoureux. On en redemande!
À la fin du tome I, après une attaque subite, on apprend que Baptiste est entre la vie et la mort. Pour la famille Beauchemin, c’est un drame épouvantable. Qu’arrivera-t-il?
Le deuxième tome s’ouvre en 1871, quatre mois après la fin du premier. Baptiste est toujours vivant, mais extrêmement diminué. Paralysé, il est même incapable de parler. La famille est donc forcée de se réorganiser autour de Donat, le fils aîné, qui hérite de toutes les tâches qu’exige l’exploitation de la terre familiale.
Quant aux autres membres de la famille, Xavier travaille encore au défrichage de sa terre sur le rang Saint-Paul, tout en gardant un œil sur la belle Catherine, la « Jézabel » de la région pour certains; Bernadette, la
jeune maîtresse d’école, continue de son côté d’attirer la convoitise de Constant Aubé dont le cœur chavire dès qu’il la voit; Marie, de son côté, tente tant bien que mal de garder un contrôle sur la maisonnée et d’aider son mari lourdement handicapé; Camille, l’aînée de la famille, s’affirme comme une femme forte et déterminée qui unira sa destinée avec le voisin irlandais. Jamais Baptiste n’aurait imaginé un an plus tôt qu’un Irlandais ferait un jour partie de sa famille. Les temps changent!
Les batailles de clochers entre Irlandais et Canadiens se poursuivent et seront exacerbées à l’occasion de l’élection d’un Rouge comme député de la circonscription, un certain Wilfrid Laurier, jeune avocat bien en vue. Si cette victoire réjouit les Irlandais, les francophones se consolent avec l’élection d’un gouvernement majoritaire Bleu à Ottawa. Mais pour le développement de la mission et dans la lutte pour la reconnaissance du statut de paroisse, tous les habitants de Saint-Bernard-Abbé font front commun. Des rivalités, certes, mais de l’entraide aussi, voilà qui décrit bien l’atmosphère de plusieurs régions du Québec à la fin du XIXe siècle.
Ce livre se terminera lui aussi sur une note tragique, quelques jours avant Noël 1871. Un triste dénouement, mais magnifiquement amené tout au long du roman. Michel David sait encore une fois nous émouvoir.
Archipel
Mr Gradgrind est un homme éminemment « pratique », qui ne connaît dans la vie que les faits, rien que les faits. Il a fondé une école où l’on enseigne à lire et à écrire, mais surtout à compter. Il se méfie de l’imagination, méprise le rire autant que les larmes, et tient l’oisiveté pour mère de tous les vices.
Tom et Louisa, ses deux enfants, sont élevés selon ces durs principes. Et pour leur plus grand bien : le premier est engagé dans la banque de Mr Bounderby, qui règne en despote sur les usines de Coketown, tandis que sa sœur, bien malgré elle, devient la femme de ce bourgeois bouffi d’orgueil…
Mais sous l’apparence de la vertu, Tom dissimule une nature vénale, tandis que Louisa réprime ses émotions jusqu’au mensonge. L’irruption à Coketown d’un curieux candidat à la députation, dandy et séducteur, va dérégler le beau « système Gradgrind » et déclencher une série de catastrophes…
Satire terrible et drôle du matérialisme de l’Angleterre industrielle, Les Temps difficiles (1854) choisit ses vrais héros parmi le peuple des fabriques. Dickens y donne vie à des personnages inoubliables, tels la ridicule Mrs Sparsit, le malheureux ouvrier Blackpool, ou encore la touchante Sissy Jupe, enfant abandonnée par un cirque ambulant…
Avril 1912. Tess Collins, jeune Anglaise aspirant à percer dans le milieu de la mode, a de la chance. À peine sur le Titanic, elle fait connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture qui va présenter sa nouvelle collection en Amérique.
Sa femme de chambre lui ayant fait faux bond, la créatrice de mode décide de prendre Tess à son service. À bord, la jeune femme fait la rencontre de deux hommes. Mais, tandis qu’un triangle amoureux se forme, le paquebot, sans que ses passagers s’en doutent, fonce vers un iceberg…
À New York, Tess intègre l’atelier de lady Lucy. Les talents de modiste de la jeune femme se révèlent bien vite, ses premiers modèles font sensation. Mais son ascension pourrait connaître un coup d’arrêt. Ne se murmure-t-il pas en effet que lady Lucy aurait eu une conduite répréhensible lors du naufrage ?
Belgique Loisirs
Je me suis aussi fait plaisir avec ma commande chez Belgique Loisirs hihi
Après nous avoir entraînés dans le métro parisien, puis guidés dans les coins de l’Hexagone avec sa culture et sa verve habituelle, Lorànt Deutsch nous invite à flâner au fil du temps au cœur des ruelles, rues et avenues de la Capitale. Un Paris intime et insolite…
Belles futures lectures et bon dimanche !
Coucou 🙂
La petite couturière du Titanic est dans ma PAL.
Quant à Charles dickens je me disais justement qu’il me serait temps de lire cet auteur !
Belles réceptions en effet 😉
Dickens est mon auteur classique préféré. IL faut vraiment que tu tentes 🙂
sympa !! je te souhaite une très belle journée
Sympathique ces réceptions.
Oui je vais me régaler 🙂