Régler ses comptes…
Tout le monde en a rêvé, mais lui, il le fait.
Depuis vingt ans, Sébastien Desmichelles note soigneusement dans un petit carnet rouge chaque offense, chaque affront, chaque blessure qu’on lui inflige. Il l’appelle son « Carnet des rancunes ».
Collègues, voisins, amis, famille, personne ne le sait, mais personne n’échappe à sa liste. Un jour, chacun sera puni selon ce qu’il mérite.
Aujourd’hui est l’anniversaire des 50 ans de Sébastien. L’heure de la vengeance a sonné. Pour l’homme qui lui a fait le plus de mal, il a prévu un châtiment exemplaire : la mort.
Ce soir, il ouvrira son Carnet des rancunes…
414 pages
Merci à l’édition Calmann-Levy et Netgalley
Sébastien fête son anniversaire aujourd’hui, Il a 50 ans. Pour lui, c’est une date importante. Il s’est promis, à cette occasion, de prendre sa revanche sur tous ceux qui, un jour, ont pu lui faire une vacherie.
D’ailleurs, il a tout noté au fil des années: les noms, l’objet de la rancune, les circonstances, les séquelles. Et là, c’est décidé: il va se venger de manière sérieuse et réfléchie. Il gardera la plus grosse vengeance pour la fin..
Au fil des chapitres, Sébastien nous explique les éléments qui l’ont rendu rancunier, avide de cette vengeance qui l’a soutenu toute sa vie.
Ses actions sont réfléchies, dosées, pensées jusqu’au moindre détail. Ses victimes ne voient rien venir, mais leurs vies sont détruites, une à une.
C’est un roman assez particulier. La plupart des chapitres sont le reflet des pensées de Sébastien. Il y explique ses actions, ses motivations, et sa relation avec sa nouvelle compagne. On le sent perturbé mais décidé. Il mène à bien ses projets et y trouve une vraie satisfaction.
La fin du livre m’a laissée pantoise! Je ne m’attendais pas du tout à ce que j’y ai découvert. Et j’adore lorsque un livre fait cet effet-là! L’auteur a su tenir le secret jusqu’au bout, et il dirige nos regards là où il veut que l’on regarde. D’une vraie main de maître!
Foncez, vous n’allez pas être déçus!
J’avais commencé il y a quelques semaines et je n’ai pas accroché à l’écriture. Mais peut-être que ce n’était pas le moment, il faudra que je lui redonne une chance !