New York, 1911. Frances Hallowell découvre presque par hasard qu’elle a des pouvoirs. Repérée par sa directrice, elle est accueillie à l’académie de magie d’Haxahaven où elle rencontre d’autres apprenties comme elle. La jeune fille déchante vite lorsqu’elle réalise que les sorts enseignés ne servent qu’à devenir une bonne maitresse de maison. Car Frances poursuit un but secret : maîtriser suffisamment l’art magique pour venger la mort de William, son frère adoré. Finn, un mystérieux magicien, lui propose de l’aider à pratiquer une magie interdite afin de la ressusciter, le temps qu’il révèle le nom de son meurtrier. Pour assouvir sa vengeance, Frances est prête à tout, quitte à déclencher une guerre entre sorcières et magiciens au coeur de Manhattan. Car ses pouvoirs sont si puissants qu’ils peuvent faire trembler la société patriarcale qui domine le monde de la magie…
576 pages
Merci à l’édition Casterman
Frances Hallowell n’a plus grand chose dans la vie. A 17 ans, elle a perdu son frère, sa mère a été placée en hopital psychiatrique, et elle est engagée comme petite main dans une boutique de couture.
Mais le jour où le patron de l’entreprise tente de s’en prendre à elle, Frances voit se déclencher des éléments qu’elle ne pouvait imaginer.
Embarquée rapidement vers un sanatorium, sans même qu’elle comprenne ce qui lui arrive. C’est une fois arrivée sur place qu’elle découvre qu’elle vient d’intégrer une école de sorcières…
Il y a quelques temps, j’étais tombée en amour d’une autre série, aussi parue chez Casterman: Le dernier magicien. Mêlant faits historiques et récit empli de magie, ces jolis pavés m’avaient subjugués.
J’ai retrouvé quelques ingrédients dans ce nouveau roman qui m’ont fait penser au Dernier magicien. L’époque et le lieu, pour commencer. Nous sommes au même endroit, dans le même type d’ambiance. Nous évoluons au départ dans les quartiers plus précarisés de New York.
Et nous rencontrons une jeune fille de 17 ans, peinant à maintenir un certain rythme de vie, grâce à l’emploi qu’elle tient à garder. Des éléments désastreux permettent de basculer de la réalité pure à une possibilité plus magique.
J’aime le personnage de Frances Hallowell. Elle porte sa peine partout où elle va, mais ne manque pas de courage. Elle réfléchit, a de la suite dans les idées. Je l’aurais peut-être préférée un peu moins romanesque, mais ce n’est que mon goût personnel.
D’autres personnages qui gravitent autour d’elle méritent également qu’on leur prête attention. Ces autres sorcières qui entourent Frances possèdent toutes tes caractères à la fois différents et complémentaires.
L’histoire est obscure. Passé le premier tiers qui nous apporte beaucoup de rebondissements, nous avons un deuxième tiers qui est beaucoup plus latent et pendant lequel on a l’impression qu’il ne se passe pas grand chose, avant de passer à la dernière partie qui nous offre un feu d’artifice en matière d’action.
C’est un premier tome, et j’espère donc pouvoir en apprendre plus dans la suite de cette histoire!
En tout cas, c’est une bonne lecture qui mérite d’être lue.
