1958. Une femme revient dans son village de Lozère, auréolée de mystère. Après une vie recommencée à Paris où elle a travaillé au sein de la maison Dior, Ariane est de retour, avec sa petite fille. Treize ans se sont écoulés depuis tout ce qu’elle a dû surmonter, seule : son arrestation par les FFI, le traumatisme, la condamnation sans appel de son père, et la fuite…
Ariane a beaucoup changé et, la trentaine élégante, sûre d’elle, accomplie, elle semble avoir tiré un trait sur son passé. Alors, que cherche-t-elle à Florac ? Le souvenir douloureux de Raphaël, son premier amour, ou la vérité sur ceux qui lui ont fait tant de mal ?
432 pages
Merci à l’édition Presses de la Cité
Ariane a tout quitté. Elle a fui après la fin de la Guerre, laissant derrière son patrimoine et sa famille. Mais les années ont passé. Elle a aujourd’hui une fille, l’envie de la présenter à ses parents et d’obtenir certaines réponses…
Ce roman est la suite des Fiancés de l’été, que j’ai lu il y a quelques mois maintenant. Vous vous rappelez de cette jeune ariane, désirant arrêter ses études pour travailler dans l’usine de chaussures de son père, en tant que styliste? Qui aimait un jeune homme disparu dans les camps de travail de la guerre qui les a dévasté?
La voilà devenue adulte et mère. Son retour au bercail ne se fait pas sans heurts, notamment au niveau de sa relation avec son père. Et puis les langues vont bon train, mêlant souvenirs et ragots.
Elle n’est pas la seule à revenir. D’autres personnes refont leur apparition dans le village, ce qui n’est pas vraiment au goût de tout le monde.
J’avais plutôt aimé le premier tome. J’ai apprécié le second, mais avec quelques bémols tout de même.
J’avoue m’être ennuyée durant quelques chapitres, avec l’impression de tourner un peu en rond. On arrive au village, on veut reprendre contact avec la famille, mais attention pas trop tout de même.
On ne veut pas retravailler dans l’usine familiale, mais on accepte la première proposition qui vient.
Et puis, quand on se dit que c’est décidé, on s’ancre là, hop volte-face et part sur un coup de tête ailleurs.
Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
Par contre, j’ai eu le plaisir d’avoir une jolie fin comme on les aime, ce qui relève un peu la barre.
Mais pour une fois, je ne suis pas entièrement conquise par la lecture d’un roman de terroir.