L’hiver et son manteau se sont posés sur la forêt. Les jours sont froids et les nuits sont longues, mais comme chaque année, les habitants de Bellécorce se réjouissent, à l’approche de la fête de Yule : les boutiques regorgent de jolies choses, les gourmandises se préparent, et beaucoup prennent la direction du Grand Nord pour assister aux aurores boréales.
C’est tout là-haut, dans les dangereuses vallées de Sombrehiver, que Pimprenelle et Séraphin Renard sont allés chercher un cadeau pour Bartholomé, leur fils à la santé fragile.
Mais ils ne reviennent pas le jour prévu….
Pour les retrouver, Bartholomé embarque avec son oncle Archibald sur l’Étoile de Bellécorce, un légendaire train à vapeur. Alors qu’à bord, les évènements étranges se succèdent, il fait la connaissance d’un mystérieux passager clandestin, qui pourrait bien détenir des informations cruciales pour leur enquête …
344 pages
Edition Ecole des Loisirs
Bartholomé attend le retour de ses parents. Mais lorsqu’à la date prévue, ceux-ci ne descendent pas du train, le petit renardeau s’inquiète. Son oncle, Archibald décide d’embarquer, avec l’enfant, à bord de l’Etoile de Belle-Ecorce, sur les traces des disparus.
Durant les escales, ils feront de belles découvertes, rencontreront de nouveaux animaux et tenteront de résoudre des énigmes.
Ayant découvert le premier tome grâce au club de lecture auquel je me rends depuis mai, j’étais tombée sous le charme de l’univers que nous proposait Mikaël Brun-Arnaud. Depuis, j’avais embrayé avec le second tome, et j’attendais avec grande impatience le troisième opus. Aussi, je suis allée le chercher le jour de sa sortie en librairie.
Je me suis installée confortablement, avec un pull bien épais, un plaid et en pyjama, et j’ai entamé cette lecture avec la ferme intention de la savourer. Parce qu’encore une fois, c’est une histoire qui se déguste…. D’ailleurs, les douceurs décrites dans ces histoires me donnent toujours envie d’aller piller une pâtisserie!
L’histoire de Bartholomé et de la disparition de ses parents est le point de départ. C’est inquiètant, et les sentiments du petit renardeau sont bien décrites et touchantes.
Mais dans le même temps, ce point d’origine permet de rencontrer d’autres sujets sérieux et variés. Deux, à mon sens, méritent d’être relevés.
D’abord, Archibald, qui a écrit un livre relatant ses dernières aventures, se voit accuser de plagiat. Dans le monde littaire, et pour ce renard passionné, c’est une catastrophe.
Ensuite, et c’est le plus sensible, le sujet du deuil. Je l’ai trouvé extrêmement bien traité, avec une sensibilité douce et touchante. Une caresse pour l’âme, je ne vois pas comment le décrire autrement.
Comme pour les précédents, les dessins de Sanoé sont absolument magnifiques, d’une finesse incroyable. J’ai adoré prendre le temps de les détailler, parce qu’ils méritent vraiment d’être admirés.
Vous l’aurez compris, c’est un coup de coeur énormissime!
