Quand Delphine se réveille dans un lieu inconnu, elle est menottée à un radiateur. Bientôt rejointe par une autre prisonnière, qu’elle connaît. L’une des deux ne survivra pas à l’horreur. L’enquête confiée à la Crim n’avance pas assez vite aux yeux de l’opinion. Et pour cause : la mémoire de la rescapée est un véritable champ de ruines…
Une rescapée en état de choc.
Un assassin coincé au milieu de ses souvenirs en lambeaux.
300 pages
Merci à l’édition L’Archipel
Delphine a été élevée dans une famille rigoriste, attachée à des valeurs religieuses très strictes. Depuis son départ pour l’université, la jeune femme n’a eu de cesse de bousculer toute son éducation, vivant une vie très libre.
C’est au hasard d’une de ses sorties qu’elle se fait enlever. Que lui est-il arrivé? Qui a bien pu commettre ce crime?
C’est le premier roman que je lis de Chrystel Duchamp. J’en avais entendu beaucoup de bien, sur d’autres blogs ou sur les réseaux sociaux. Aussi, lorsque l’édition L’Archipel m’a fait parvenir ce titre, je dois bien dire que j’étais curieuse.
On débute en faisant la connaissance de deux jeunes femmes, ayant chacune un parcours très personnel, et pas vraiment heureux jusque-là.
Très rapidement, on bascule sur l’enlèvement, la séquestration, et la survie de l’une des deux. Et là, des questions se posent: Que s’est-il passé? Et comment vit-on avec un traumatisme pareil?
L’enquête se déploie, mais rapidement on tourne en rond. Les choses ne collent pas, quelque chose ne tourne pas rond. Qu’a vraiment vu la survivante? Se souvient-elle de tout? Ou bien, est-ce qu’elle tait certaines choses?
Aidé par un profiler, la police tente de résoudre l’énigme. Le principe du profiling est intéressant, d’autant plus que l’auteur a pris le temps d’en relater ses origines, ce que j’ai énormément apprécié. D’ailleurs j’ai trouvé que toutes ces parties constituées de faits scientifiques et d’anecdotes apportaient une belle masse à ce roman, le rendant consistant.
Ce n’est pas un coup de coeur, l’intrigue trop légère à mon goût le dessert un peu. Mais je suis tout de même ravie d’avoir pu découvrir une nouvelle plume.
J’aime beaucoup Chrystel Duchamp, j’avais adoré « Le sang des Belasko » et beaucoup aimé « L’art du meurtre » 🙂
j’aurai peut-être l’occasion de les lire 🙂