Elsa est une enfant solitaire. Sa seule amie est sa grand-mère, une femme fantasque, prête à tout pour faire rire sa petite-fille, même aux pires bêtises (entrer dans un zoo par effraction ; dire des insanités ; flirter avec des policiers) ! Moquée et persécutée à l’école, Elsa sait qu’elle trouvera toujours du réconfort auprès de Mamie, qui lui change les idées en lui racontant aussi de merveilleuses histoires. Puis, un jour, les contes s’arrêtent brutalement lorsque la vieille dame meurt. Elsa va alors faire son deuil en allant transmettre des lettres que sa grand-mère avait écrites pour de nombreux destinataires : lettres d’excuse, de regret et d’amour. Petit à petit, elle comprend que les contes de son aïeule s’inspiraient de personnages bien réels…
Edition: Presses de la Cité
Nombre de pages: 422 pages
Mon avis : Allier un conte de fées, et une situation de tous les jours… Il fallait le faire !
Elsa est une petite fille de 7 ans, précoce pour son âge. Wikipédia n’a aucun secret pour elle, et elle raisonne bien mieux que certains adultes.
Elle adore sa grand-mère, sa complice de tous les jours, de tous les mauvais coups, de toutes les bonnes œuvres, et de toutes les discussions. Si l’une est plus mature que son âge, l’autre est loufoque, toujours prête à commettre une bêtise, à avoir un cheval de bataille, à créer des situations insolites.
Cette grand-mère est particulière. A sa petite fille, elle raconte un monde parallèle, où les choses ne se passent pas comme dans le monde réel. Là-bas, il y a des chevaliers, un cœur-de-Loup, des worses, des princesses, des royaumes…
Mais tout dérape, le jour où cette fameuse grand-mère décède. Avant sa mort, elle charge Elsa d’aller porter un courrier pour elle. Elle lui explique qu’elle a désormais une tâche à accomplir en son nom. Commence alors pour Elsa un voyage qu’elle n’est pas près d’oublier.
Dès les premières lignes, je me suis laissée emporter. J’ai plongé tête première dans l’histoire d’Elsa et de sa grand-mère. Elles sont attachantes, totalement.
Les autres personnages secondaires sont tous particuliers. Certains sont sarcastiques, d’autres désagréables. Et puis il y a ceux qu’on découvre plus tendres qu’ils ne veulent bien le laisser croire. Les situations sont toutes vues et décrites du point de vue d’Elsa. On a l’impression soudainement de ne pas être plus haut qu’une table de cuisine, de voir les adultes d’en bas, de voir des chiens aussi grands que des lions, et d’avoir la capacité de pouvoir s’installer dans une armoire.
J’adore cette enfant sérieuse, j’adore cette vieille dame un peu folle (quoique, peut-être pas si folle au final…). Et quand la grand-mère est décédée, j’étais peinée autant que possible !
Ce roman est magistral, vraiment. J’ai eu un énooorme coup de cœur !
Je ne connaissais pas cet auteur. Mais là, j’ai vraiment envie de lire son autre livre. J’ai fouiné un peu, et du coup, j’ai très très envie de découvrir davantage.
Points attribués : 10/10
Je remercie les Presses de la Cité pour ce magnifique coup de coeur
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Très belle chronique. Moi qui suis tentée par ce roman depuis sa sortie, ton avis me donne encore plus envie de l'acheter.
Peut-être ce weekend !
Bonne journée 🙂