Le père Noël, personne n’y croit, mais tout le monde sait quel jour il passe. Le malheur c’est l’inverse ! C’est ce que va découvrir à ses dépens le capitaine Bastide. Un grand flic assassiné, des rituels et des simulacres morbides, une enquête qui patauge entre un proxénétisme exotique et un satanisme déjanté, et voilà comment, des macabres catacombes parisiennes aux lacs enchantés du Québec, Bastide et ses collègues de l’Identité Judiciaire vont devoir suivre le chemin sinueux de la vengeance. Parviendront-ils à leurs fins ? Peut-être ! Mais à quel prix ?
Edition: De Borée
Nombre de pages: 282 pages
Mon avis: Le capitaine Bastide se trouve face à un véritable casse-tête. Un meurtrier s’attaque à d’anciens représentants de la justice, aujourd’hui retraités. Ces victimes ne semblent pourtant avoir aucun lien commun…
C’est ainsi qu’il se trouve embarqué dans une histoire à rendre fou. ..
Je lis rarement des romans policiers. Ou alors il faut qu’ils soient bien montés, bien ficelés. J’aime les policiers plutôt haletants, enchaînant intrigue et coup de théâtre.
Pour vous expliquer mon ressenti, je dois d’abord vous parler de l’auteur lui-même. En réalité, il s’agit ici de son premier roman. Et pour cause, puisqu’il était policier auparavant. Il a certainement voulu s’inspirer de son vécu pour créer ce roman.
Je pense que c’est là que le bât blesse un peu. Je vous explique.
Bastide est un personnage charismatique: en pleine force de l’âge, dirigeant une équipe et en pleine capacité de réflexion. Tout ce qu’il faut donc pour mener à bien des enquêtes complexes. Il travaille à plein temps, et je devrais même presque dire qu’il vit pour travailler.
Hors, à de nombreuses reprises, on dénote une énorme nostalgie de sa part. Comme si il n’exerçait plus son métier, et en parlait au passé. Ce qui laisse plutôt transparaître, encore une fois selon mon avis personnel, les regrets de l’auteur lui-même. Je ne suis pas certaine que cela soit vraiment judicieux.
En tout cas, bien que la trame de l’histoire soit réellement bien construite, j’ai trouvé dans le récit beaucoup de lourdeur. J’ai eu beaucoup de mal à me glisser dans l’histoire, en sortant très souvent à cause de ces termes spécifiques que l’auteur utilise, et que nous ne connaissons pas.
Au final, j’ai eu beaucoup de mal à terminer mon livre, même si j’avoue que j’étais intriguée quand au fin mot de l’histoire: qui était le tueur? Cette partie-là, par contre, était bien amenée.
Je regrette vraiment de n’avoir pas pu l’apprécier davantage.
Je remercie l’édition De Borée pour cette plongée dans le monde judiciaire.