1900. Elsa Samuelson, issue de la grande bourgeoisie parisienne, veut devenir médecin. En échange d’un mariage arrangé avec un aristocrate sans fortune, elle verra sa détermination et son talent récompensés au point de sacrifier, ou presque, sa vie de femme. S’il n’y avait eu sur son chemin Théo, modeste imprimeur et homme d’engagement…
Editions: Presses de la Cité
Nombre de pages: 320 pages
Mon avis : Elsa a des idées révolutionnaires pour son temps. Elle veut être médecin, mais ce n’est pas bien vu dans les bonnes familles. Faisant fi de ce que l’on peut dire, elle décide de faire des études de médecine.
Heureusement pour elle, elle est fiancée à un homme compréhensif, qui lui promet un mariage blanc en échange de ses études de médecine.
Mais c’est loin d’être facile d’être accepté par ses pairs quand on est une femme…
Ce roman est un tableau des débuts des femmes médecins en France. A travers Elsa, on peut retracer les difficultés qu’on put rencontrer les femmes de cette époque, qui voulait changer les choses.
J’ai été absorbée par ma lecture, de la première à la dernière page. Le personnage d’Elsa est magnifique : Belle, avec une tête bien pleine, et de la volonté à revendre. Elle ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Ni la fatigue, ni la peur, ni le dégoût n’arriveront à la freiner dans ses objectifs. Je suis admirative. L’auteur a réussi à créer un personnage féminin tout à fait comme je les aime.
Il y a aussi l’aspect familial qui est intéressant. Un père autoritaire, des sœurs mariées et certaines malheureuses, une belle-famille qui cache de nombreux secrets, et un mari au passé douloureux. L’ensemble crée une toile haute en couleurs qui propulse Elsa dans une vie vraiment hors du commun.
Vous ajoutez à cela quelques documentations sur la médecine de l’époque, et vous obtenez un roman très intéressant.
Points attribués : 9/10
Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture parisienne.
Il vous tente?
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