Romans

Scandales à Easton Creek de Gaëlle LAURIER

Été 1860 dans l’Idaho aux États-Unis. L’arrivée du pasteur Valentine et surtout de son fils Thomas à Easton Creek ne laisse personne indifférent. Le jeune homme étant accusé de crimes dont il a pourtant été innocenté se voit être la cible de ragots. Tout d’abord décidé à ne faire aucun effort d’intégration au sein de la communauté, il sera amené à rencontrer (et secourir) la fille de l’un des fondateurs, Eden Sullivan.

Mais peu à peu, des événements frapperont certains habitants parmi les plus notables, les plongeants tous deux dans une machination liée à la ville elle-même.

Edition: Evidence

Nombre de pages: 275 pages

Mon avis: Thomas Valentine arrive dans une nouvelle petite ville, comme il en a déjà vu tant. Il faut dire que depuis ce qui lui est arrivé, les gens ont bien du mal à lui accorder leur confiance, se basant souvent sur ce qu’ils ont entendu plutôt que sur la vérité…
Eden Sullivan, bien sous tout rapports, institutrice d’Easton Creek a cloisonné son coeur depuis son dernier chagrin d’amour. Depuis, elle se refuse à se laisser approcher. Pourtant, ces deux êtres que rien ne rapprochait, vont se retrouver pris une histoire en commun…
Le quatrième de couverture était intrigant, et dans ma caboche, je m’attendais à plus mystérieux qu’il n’en est en réalité. Je m’explique.
D’abord, Thomas Valentine est l’homme ténébreux par excellence, le bad boy que l’on rencontre dans toute bonne romance. Il a un passé sombre, est beau, ne s’en laisse pas compter, et laisse émerger quelques jolies qualités. Il est plaisant, et est un personnage très bien construit.
Eden Sullivan est belle, très belle. Intelligente, vive, et dotée de toutes les qualités que l’on puisse imaginer, elle ne peut que plaire. Premier hic, son métier est très rapidement laissé de côté. Elle l’abandonne pratiquement sans remords (quand on sait qu’à l’époque les demoiselles institutrices étaient strictement surveillées, ce détail m’a déçu). Fille d’un dignitaire de la cité, elle ne démontre pas beaucoup de rigueur pourtant. Oui, je sais, pour qu’une romance soit réussie, il faut bien que la belle succombe. Mais si vite?? Bref, j’ai été déçue par ce personnage principal féminin.
Là ou ça coince, ensuite, c’est le vocabulaire utilisé. Trop coloré, trop relâché, trop langage d’aujourd’hui. Il ne correspond absolument pas à ce que je m’attendais. Le décor est planté en 1860. Il est évident que les tournures de phrases étaient différentes à l’époque, et je suis bien triste de ne pas les avoir retrouvées dans le roman.
Reste l’intrigue mystérieuse. Ah là, par contre, c’était très bien écrit! Pas d’indices trop voyants, ni trop infimes. Juste de quoi intriguer le lecteur, et lui donner envie de savoir ce qu’il se passe. Je ne regrette que quelques petits points, résolus trop vite à mon goût. Mais je suis peut-être un peu difficile hihi.
Dans l’ensemble, je pense qu’il s’agit d’un sympathique petit roman qui se lit facilement, et rapidement sans aucune difficulté.

Points attribués: 6/10

Je remercie l’édition Evidence pour cette américaine.

Il vous tente?

aufildespages chroniqueuse littéraire

Donnez moi votre avis