Venise, campo Santa Fosca, octobre 1627. Lucia, jeune et espiègle Vénitienne, se retrouve au milieu des flammes qui dévastent la modeste imprimerie familiale. Sous ses yeux, son père est enlevé par trois hommes armés. Qui donc se cache derrière ce crime ? La veille, la magnifique Isabella Rosselli, la plus rouée des espionnes de la cité des Doges, est venue faire reproduire une étrange gravure.
Lucia est décidée à percer cette énigme et à sauver son père. Dans une quête effrénée, elle s’immisce parmi les puissants, se mêle au bal des faux-semblants du carnaval, s’enfonce dans les arrière-cours des palais. Une Venise fascinante, oppressante, où le pouvoir se confond avec l’amour, où les étreintes succèdent aux duels et les baisers aux complots.
Dans ces bas-fonds de la cité lacustre, amis et ennemis avancent masqués. Lucia joue de ses charmes, de son épée, de son poignard aussi qu’elle porte au mollet. Elle ruse, croise le fer avec Giorgio Cornaro, le fils du doge, homme corrompu et dangereux, prête à tout pour découvrir la vérité sur cette gravure dont tous, à Venise, sont convaincus qu’elle recèle le secret du pouvoir absolu.
Edition: XO edition
Nombre de pages: 352 pages
Mon avis: Lucia est une jeune fille intelligente. Fille d’un imprimeur reconnu de Venise, elle est promise au jeune apprenti. Tout irait bien si une nuit, elle ne se réveillait pas entourée de flammes, obligée de fuir par les canaux.
Son père, malheureusement, n’a pas eu cette chance. Et Lucia est bien décidée à comprendre ce qui s’est passé, et qui pouvait autant en vouloir à son père. Elle n’en a aucune idée.. Sauf peut-être un détail qui peut avoir son importance: une courtisane très en vue est venue passer une commande très particulière…
Mais au XVème siècle, la vie n’est pas simple, à Venise, pour une jeune fille seule. Les dangers sont partout…
J’avais lu un autre roman de Mireille Calmel (Aliénor, le dernier baiser avant la mort). Et j’avais beaucoup aimé sa plume.
Aussi, quand j’ai que cette nouvelle série démarrait (oui oui, l’auteure elle-même l’a annoncé: le second tome est pour bientôt), j’ai eu très envie de la découvrir.
Pour ceux qui connaisse l’ampleur des trames de l’histoire qui se trouvait dans la série d’Aliénor, je peux vous dire que cette fois, l’histoire n’est pas aussi complexe. Rassurez-vous, il y a malgré tout de quoi se mettre sous la dent: intrigues, trahison, palais, secrets, etc.
Mais j’ai trouvé que le style était beaucoup plus léger. Je ne dirais tout de même que je suis restée sur ma faim, mais enfin, j’en aurais voulu un peu plus.
Lucia me plaît énormément. Dégourdie, intelligente, et audacieuse. Les différentes épreuves qu’elle traverse sont pour le moins, pour une jeune fille innocente, bien tendancieuse. Et pourtant, elle s’en sort à merveille. Elle dirige le roman, et j’aime les personnages féminins hauts en couleur.
Un autre personnage féminin, Isabella Rosselli, est, elle aussi, très importante dans ce roman. Elle apporte la maturité et les moyens nécessaires pour créer un tableau plus complet, plus stable.
Et entre ces deux femmes, naviguent des hommes plus ou moins crapuleux. Tel trahit, pendant que tel autre sauve. Mais la beauté des deux femmes les attachent irrémédiablement.
J’ai passé un bon moment. Mais j’attends le tome suivant pour me faire une idée plus complète de la série.
Petit bonus
Voici deux lieux dont parle le roman
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Points attribués: 7/10
Je remercie l’édition XO pour cette lecture vénitienne.
Il vous tente?
One comment on “Les lionnes de Venise de Mireille CALMEL”