[su_custom_gallery source= »media: 11106,10138″ link= »lightbox » width= »170″ height= »230″ title= »never »]Rome, 1478. Une conjuration se forme avec la bénédiction du pape pour renverser la puissante famille Médicis qui règne sur Florence depuis maintenant deux générations.
Lorsqu’un de ses hommes est découvert assassiné en bordure du fleuve Arno, Laurent, dit « Le Magnifique », actuel dirigeant de la République Florentine, sent la menace planer sur sa famille. Il affecte aussitôt à l’enquête Feliciano et Fedora, tous deux membres d’une équipe d’élite chargée de préserver par tous les moyens l’influence des Médicis.
Les recherches de l’espion et tueur notoire Feliciano et de sa coéquipière, la belle et brillante Fedora, les mènent sur la piste d’une première conspiration visant l’assassinat des deux enfants de Laurent de Médicis. Tandis qu’ils s’affairent à contrecarrer l’attentat, d’autres complots se trament, dont celui organisé par la puissante famille Pazzi.
La jeune femme et son partenaire dont elle est éprise arriveront-ils à déjouer l’attaque contre les frères Médicis ? Les conjurés, Francesco Pazzi et l’archevêque de Pise, accéderont-ils enfin au pouvoir par les tromperies, les machinations et les coups de poignard?
Edition: Les éditeurs réunis
Nombre de pages: 314 et 305 pages
Mon avis: La famille Médicis dirige Florence depuis des générations. Et les ennemis sont nombreux. Les Pazzi, les Gondi, le Pape lui-même….
Les conjurations, les assassinats, les secrets, et les espions sont leur quotidien. Entourés d’une garde rapprochée, les Aigles, les Médicis dirigent d’une main de fer cette ville où vivent tant d’artistes.
Feliciano et Fedora font partie de cette fameuse garde rapprochée, et ils ont fort à faire pour déjouer tous les mauvais plans, mettant souvent leur vie en péril.
C’est une époque de l’Histoire que j’aime beaucoup redécouvrir au hasard de mes lectures. Lorsque j’ai vu le titre de cette série, je n’ai pas hésité longtemps…
Bien m’en a pris. Puisque j’ai lu les deux tomes avec grand plaisir. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, il s’agit donc là d’une véritable découverte pour moi.
Les Médicis sont magnifiquement bien décrits. Leur faste, leur prestance, leurs réactions, ainsi que leurs actions sont superbes. Cela correspond tout à fait à ce que j’ai lu jusqu’ici, concernant ces personnages célèbres. L’avis de Laurent le Magnifique prime sur tout, et j’ai retrouvé cette impression dans ce roman. Pour leurs contemporains, il en est de même. Remarquablement bien construit, tous les personnages qui vivent dans ces romans sont authentiques dans leur manière d’être. Ils sont plein d’émotion et de réactions comme pouvaient l’avoir les hommes et les femmes de cette époque. (Quoiqu’il faut avouer qu’à part Fedora, peu de femmes interagissent dans ce roman, si ce n’est.. Hem, vous voyez ce que je veux dire. Mais n’était-ce pas la coutume à l’époque, que les femmes ne se mêlent pas de politique?)
Féliciano et Fedora ont une large part de la lumière pour eux seuls. Je dois bien avouer qu’ils sont haut en couleurs tous les deux. Leur passion du premier tome laisse peu à peu la place à quelque chose de plus établi, qui sort un peu des sentiers battus d’ailleurs. Et leur façon de travailler est … pour le moins énergique!
Le grand plus, à mon sens en tout cas, c’est aussi les artistes connus de l’époque, qui gravitaient réellement autour des Médicis à l’époque, que l’on retrouve dans ces romans: Botticelli, De Vinci, Verocchio, Botticini,… Ils sont tous là, et ont l’occasion de venir à un moment donné sur le devant de la scène. Ils ne restent pas des ombres que l’auteur n’aurait fait que mentionner. J’ai vraiment apprécié qu’ils soient intégrés aussi bien dans le récit.
Au final, il n’y a vraiment rien à enlever de ces romans. Je suis ravie d’avoir pu les découvrir.
Petit bonus
[su_carousel source= »media: 11107,11108,11109,11110,11111,11112″ limit= »65″ link= »custom » width= »260″ height= »300″ responsive= »no » items= »1″ pages= »yes »]
Points attribués: 9/10
Je remercie l’édition des Editeurs Réunis pour cette lecture florentine.
Il vous tente?