Hello everybody!!
Ce week-end, en promenant parmi les blogs auxquels je suis abonnée, j’ai découvert chez Bettie Rose un nouveau joli tag bien sympathique! Une occasion d’aller farfouiner parmi mes piles de livres, de les tâter, et surtout surtout de me dire « Ohh je vais te lire bientôt toi » ou « My God, j’avais oublié que je l’avais celui-là! ». Vous voyez le topo…
BREF…
Me voilà donc partie pour réviser mon code de la route littéraire
1) Parking : Combien de livres as-tu dans ta PAL ?
Je suis, à la minute où je vous écris, à la tête d’une Pile de 352 livres. Rien que ça… Honteuse! Pas du tout!
Désepéree? Mais pourquoi donc? Complètement fada? Ah ça, peut-être bien
2) Limitation de vitesse : Quelle limitation donnes-tu à ta PAL ?
Limitation? c’est quoi ça? Après tout, lire c’est aussi se faire plaisir. Comme je l’ai dit dans un de mes articles bla-bla, d’autres sont furieusement addicts de chaussures. Et ils le vivent très bien, après tout. Alors.. pourquoi pas moi?
3) Route prioritaire : Quel livre est ta prochaine priorité ?
Je me rends à un salon de livres spécial histoire en décembre. J’aimerais donc beaucoup avoir lu ce livre avant, puisque j’espère y rencontrer son auteur.
Saviez-vous que la Lutèce des origines ne se situait pas sur l’île de la Cité, mais à Nanterre ? Que les derniers combattants gaulois massacrés par les Romains reposent sous la tour Eiffel ? Que les vestiges de la première cathédrale de Paris se trouvent sous le parking d’un immeuble moderne du Ve arrondissement ? Au fil de ses découvertes, Lorànt Deutsch vous emmènera vers ce qui fut le Pont-au-Change, ancêtre de la Bourse, puis chez ce bistrotier qui entasse ses bouteilles dans une cellule de la Bastille sauvée de la destruction, et tout au long des rues où se cachent des trésors que vous ne soupçonniez pas. Une promenade captivante, où défilent les seigneurs alliés comme les princes rebelles, et tout ce qui a forgé le pays. Vous verrez s’ériger des murailles contre l’envahisseur, s’agiter l’Église, s’imposer les marchands, s’ébrouer les artistes, l’Université s’installer sur des ballots de paille place Maubert, le peuple de Paris se soulever – violent, sanglant, emblématique -, et se construire ainsi toute l’histoire de France.
4) Réservé aux camions : Quel pavé liras-tu prochainement ?
Il me tarde de l’entamer d’ailleurs.
Nouvelle saga, nouvel univers. Cette fois, Michel David nous plonge dans le XIXe siècle, plus précisément en 1870, au moment de la création d’un petit village sur les bords de la rivière Nicolet. Nous sommes donc dans une période de colonisation, de défrichage, de construction.
Au centre de toute cette activité on retrouve les Beauchemin, menés par Baptiste, le chef de famille. Travailleur acharné, Baptiste est un des premiers arrivants de l’endroit et souhaite, après plus de 25 ans d’efforts, la reconnaissance qu’il considère mériter. Dans un patelin dépourvu de maire et de curé, il se plaît à jouer le rôle de l’homme important du village. De l’autre côté, on retrouve la famille Ellis, d’origine irlandaise, ayant à sa tête Samuel.
Entre les deux hommes, la rivalité est forte. Si l’un veut que la future chapelle soit construite en haut de la côte, son vis-à-vis exige qu’elle le soit en bas, près de chez lui. Si l’un veut un pont conçu de telle façon, l’autre défend l’idée contraire. Bref, l’un dit blanc, l’autre noir, et si l’un le dit en français, l’autre le dit évidemment en anglais! Chacun occupera à tour de rôle des fonctions décisives dans l’établissement d’un vrai village, et les commères du coin ne se gênent pas pour prendre le parti de l’un ou de l’autre, sans jamais oser beaucoup s’impliquer.
Autour de ces deux adversaires, on retrouve toute une galerie de personnages attachants comme Bernadette, l’institutrice qui aime se faire désirer des jeunes hommes ; Camille, l’aîné des Beauchemin, qui s’investit beaucoup pour venir en aide à la famille voisine dont la mère est décédée ; sans parler de Marie, Liam, du curé Ouellet ou encore de Constant Aubé.
Ambiance magnifique, personnages colorés et dialogues savoureux. On en redemande!
5) Réservé aux bus : Un livre que tu réserves pour une période spéciale.
Ca ce n’est pas compliqué! Mon époque de l’année préférée étant Noël, je me réserve une lecture que j’étale tout au long de la période de l’Avent.
1851.
A Cokecuttle, une cité industrielle anglaise, le petit Harold survit péniblement, vivant sous les ponts et ramonant des cheminées. Et pourtant… Harold est promis à un destin fantastique. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d’arbres magiques et de rennes volants. D’extraordinaires voyages l’y attendent. Il est appelé à devenir un personnage que nous connaissons tous très bien : à la longue barbe blanche et au costume rouge éclatant…
Ce petit orphelin est le Père Noël avant qu’il devienne le Père Noël ! Au travers de mille péripéties joyeuses, nous allons assister avec lui à son premier Noël, à sa toute première distribution de cadeaux. Une seconde avant Noël, la question reste posée : le père Noël débutant parviendra-t-il à livrer les jouets aux enfants ? Redonnera-t-il enfin aux hommes le goût de l’impossible et du merveilleux ?
6) Stop : Un livre que tu as abandonné ?
Je n’ai pas pu aller très loin dans ce livre. Il a même réussi à me dégoûter un temps de la lecture….
«En fait, j’aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n’est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n’ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d’écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n’ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien : j’ai fait mon travail, voilà tout ; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j’ai sans doute forcé la limite, mais là je n’étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l’air, le manger, le boire et l’excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif.»
7) Issue de secours : Un livre que tu as arrêté, mais que tu vas reprendre pendant une autre période ?
Très honnêtement, je crois que c’est quelque chose que je n’ai jamais fait. A vrai dire, je laisse rarement tomber un livre en cours de cours de route, à quelques exceptions près. Du coup, je crois que je n’aimerais pas reprendre un livre dont j’ai lu la première partie longtemps auparavant.
8) Sens interdit : Quel genre de livre ne t’attire pas particulièrement ?
Bien qu’énormément de monde ne jure que par cette série, je ne me sens absolument pas attirée par elle. Bien au contraire…
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets …
9) Fin d’interdiction : A quel genre de livres donneras-tu une chance cette année ?
Alors depuis le début de l’année, je me suis surprise à apprécier plusieurs dystopies, genre que je ne trouvais pas toujours très à mon goût. Je pense donc que je suis réconciliée avec ce style de lectures
10) Feu tricolore : Un livre qui t’a fait passer par plusieurs émotions ?
Est-il encore besoin de présenter ce livre? Cette série? Jamie Fraser et Claire Randall? Nooooon, je pense que la planète entière les connaît. Et c’est tant mieux!!
J’ai ouvert cette série alors que j’étais encore adolescente (dans les années 90 donc) et déjà j’avais adoré, sans me douter à l’époque que cette série serait si longue. Il n’existait que les quelques premiers tomes à l’époque.
Quel plaisir j’ai eu lorsque j’ai su qu’elle allait être adaptée et surtout qu’on allait rééditer la série complète!!
11) Rond point : Un livre qui t’a fait tourner en rond ?
J’avais entendu tellement de bien de ce livre. Beaucoup de blogueurs et blogueuses avaient eu un coup de coeur. Et je m’attendais donc à passer un très bon moment.. Eh ben non…
Flora Banks est atteinte d’amnésie antérograde. Suite à une opération du cerveau à l’âge de dix ans, celle-ci a perdu la mémoire. Toutes les deux heures
environ, elle oublie tout, jusqu’à son âge et son prénom. Pour subsister, Flora écrit. Sur des post-it, sur ses mains, sur son carnet, Flora écrit pour se rappeler qui elle est. Alors que ses parents voyagent en France pour une durée indéterminée, Flora embarque dans un avion à destination de l’Alaska. Son idée ? Retrouver Drake. Flora un un souvenir : celui de son baiser.
12) Route à double sens : Un livre que tu as aimé et détesté à la fois.
C’est à cause des différents personnages que j’ai eu cette impression. Un mari violent, une belle-mère exécrable, et une jeune épouse qui prend doucement du poil de la bête
A Brive, en 1935. Par son mariage, la douce Alice est au coeur des manigances et des ambitions de Paul Bersac et de sa mère. Lui, propriétaire de la source d’eau la Châteline, cache sa part d’ombre. Mais bientôt Alice se rebelle…
Jamais la timide Alice n’aurait pu rêver d’une si belle union… Le tout récent propriétaire de la source d’eau la Châteline, Paul Bersac, alliant charme et assurance, a demandé sa main à ses parents, prospères paysans corréziens. Alice est amoureuse. Pour la première fois. Et qu’importe si Marthe, sa future belle-mère, se montre si intrusive.
Or, au fil des mois de leur vie commune, la jeune épouse s’interroge. Paul est lointain. Est-il vraiment le mari dont elle rêvait ? Sa société perd de l’argent. Est-il le brillant entrepreneur qu’il a voulu faire croire ? Et surtout, comment peut-elle exister au sein du couple quasi fusionnel que forment Paul et sa mère ?
En ces années 1930, il est difficile pour une jeune femme sans expérience de s’affirmer. Et pourtant Alice Bersac va se rebeller…
13) Hôtel : Quel livre t’a volé ton sommeil ?
J’ai déjà lu ce livre plusieurs fois, et chaque fois, il me bouleverse! Ce fait vécu a été suivi de beaucoup d’autres témoignages, mais c’est le premier a avoir dénoncé ces enlèvements.
3 août 1984… Dans l’avion qui l’emmène à Téhéran avec son mari, d’origine iranienne, et sa fille, pour quinze jours de vacances, Betty a le sentiment
d’avoir commis une erreur irréparable… Quelques jours plus tard, son existence bascule dans le cauchemar. Le verdict tombe : « Tu ne quitteras jamais l’Iran ! Tu y resteras jusqu’à ta mort. » En proie au pouvoir insondable du fanatisme religieux, son mari se transforme en geôlier. Elle n’a désormais qu’un objectif : rentrer chez elle, aux Etats-Unis, avec sa fille. Quitter ce pays déchiré par la guerre et les outrances archaïques : ce monde incohérent où la femme n’existe pas. Pour reconquérir sa liberté, Betty mènera deux ans de lutte incessante. Humiliations, séquestration, chantage, violences physiques et morales. Rien ne lui sera épargné.
14) Monument historique : Le livre qui pour toi est un monument (une perle, un bijou, THE livre).
Difficile de n’en nommer qu’un!! J’ai été admirative de pas mal de livres jusqu’ici. Bien sûr, je vous ai déjà parlé du Treizième conte de Diane Setterfiel, mon préféré. Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de mon auteur classique préféré. Je l’ai découvert alors que j’étais déjà adulte. Probablement pour cette raison, je l’ai apprécié et ai découvert dans ses écrits une douceur indéfaillible.
Pip est un jeune garçon rêveur et sensible. Élevé par une sœur revêche et un beau-frère d’une nature excellente mais tenu sous la coupe de cette maîtresse femme, il aime à traîner au cimetière où sont enterrés ses parents. Les pierres tombales, bien évidemment, ajoutent à l’atmosphère lugubre de l’Angleterre dépeinte par Dickens, toile de fond au récit de l’ascension sociale de Pip.
Enfant, avant même qu’un héritage inattendu éveille en lui « de grandes espérances », il voit le monde à travers le filtre étrange de son imagination qui frise parfois le surnaturel et le prédispose à la rencontre avec deux êtres qui vont transformer sa vie : un forçat évadé, figure qui reparaîtra de manière récurrente, et Miss Havisham, vieille folle qui n’a de cesse, pour venger sa jeunesse bafouée, d’exhorter Estella à briser le cœur de toute la gent masculine. C’est chez elle, dans une demeure au temps assassiné, qu’il fera l’apprentissage des bassesses de la nature humaine.
Excellent ton tag! Je reconnais que je ne suis pas parvenue à répondre à toutes les questions XD
fais le, pour le fun hihi