Tout l’amour d’un père pour son fils à la jeunesse foudroyée à la suite d’un accident de voiture. Entre Savoie et Bretagne, un roman bouleversant sur le puissant lien filial. Chaque jour, sous les yeux de Chris, se déploie la beauté immuable de la chaîne des Aravis. Un matin qu’il observe ses montagnes à la longue-vue, la vision d’un corps suspendu au-dessus du vide le renvoie brutalement à son passé.
Juillet 1990. Ils étaient six copains qui fêtaient à Chamonix la fin de leur année d’études. La conduite folle dans les lacets. L’accident. Lui seul touché de plein fouet. Des jambes devenues inertes, inutiles, une vie atomisée… C’est son père qui, dans un flot d’amour, accompagne le rescapé, tente de lui reconstruire pierre par pierre sa jeunesse perdue. Mais il ne peut s’empêcher de penser aux amis de son fils unique qui l’ont rayé de leur existence.
Cette vie pleine de promesses à laquelle Chris avait droit lui aussi, n’est-ce pas eux qui la lui ont volée ? Entre Savoie et Bretagne, un suspense poignant sur la puissance du lien filial.
6/10
399 pages
Merci à l’édition Presses de la Cité pour ce fait divers
Mon avis: Chris, dans son fauteuil roulant, aime admirer chaque jour “ses montagnes”. Il s’y sent bien, détaille chaque changement. Lorsqu’un matin, il découvre un corps humain suspendu, grâce à son longue-vue, c’est le branle-bas de combat. Surtout lorsqu’il découvre que c’était quelqu’un qu’il connaissait.
Ce choc le fait remonter en arrière, en compagnie de son voisin et ami. Et certains secrets bien enfouis refont surface….
Le dernier roman que j’avais lu de Gérard Glatt, Et le ciel se mit à pleurer, ne m’avait pas transporté. Je suis au regret de dire que c’est à nouveau le cas pour celui-ci.
Bon l’intrigue aurait pu être intéressante. Et d’ailleurs, elle l’est. C’est surtout, je pense, la façon de la présenter.
Bon, reprenons au début.
Nous rencontrons un homme âgé, dans un fauteuil roulant, et correcteur de manuscrits pour des maisons d’édition. Un bonhomme bien agréable, que ses aides-soignants adorent, et que le voisin prend toujours plaisir à retrouver.
Et puis, un élément déclencheur: un corps pendu dans la montagne.
La suite logique, ce sont des remontées dans le temps et des révélations. Une trame que respecte ce roman. Mais hélas, hélas, d’une façon trop lente pour que j’arrive à m’y accrocher! Pourtant, il y avait de quoi se mettre sous la dent!
C’était une histoire de fait divers avec des coulisses bien sombres. Et donc la curiosité me poussait à vouloir le fin mot de l’histoire. Mais je dois dire que bien avant la fin, ma curiosité s’est essouflée…
Je pense que c’est décidément un rythme beaucoup trop lent pour moi.