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In my mailbox (184)

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Bonjour les chatons!

Ca y est, à nous les chocolats chauds avec des marshmallows, les films de Noël et les calendriers de l’Avent.

Mais pour aujourd’hui, place aux réceptions littéraires de la semaine.

De Borée

Sur ce causse sauvage de la région de Mende, l’hiver isole de longs mois la ferme de Chaumette. L’été, il faut lutter contre la sécheresse. Sur ce plateau désolé vit, avec valets et servantes, la famille Combes, des paysans aisés. A l’orée du XXe siècle, la ferme fête le retour de Claire, la  » demoiselle « , partie étudier dans un pensionnat religieux de la ville depuis quatre années. Cependant, pour Claire, ce retour sur le causse est teinté de tristesse : elle regrette la vallée pleine de bruits et de rires. Sa vie s’éclaire lors du carnaval où elle rencontre Louis, un géant blond aux moustaches tendres et irrésistibles. C’est alors qu’arrive du Midi, Delphine, sa belle cousine, dont les parents viennent de périr dans un accident…
Madame veuve Emilie, c’est Emilie Dumarais, la patronne du café-tabac. Quand elle a quitté son Auvergne pour monter à Paris, en 1936, elle a commencé une de ses vies obscures dont on parle rarement. On entre dans le milieu des « bougnats » des petits quartiers de Paris.
Un mariage urgent avec le fils de la patronne, trois filles, dont l’une est de Monsieur Georges le client si distingué.
Le veuvage quand son mari meurt à la Seconde Guerre mondiale, un enfant juif qu’on soustrait aux rafles ; et les trois filles qui grandissent, avec les amours vrais et les mauvais mariages.
Quand Emilie, remariée sur le tard, regagne l’Auvergne, elle passe le flambeau à Jeannine, la plus jeune, et c’est comme si tout allait recommencer.
Novembre 1793 : sentant que Robespierre va l’éliminer, Hébert, l’un des révolutionnaires les plus extrêmes, décide de libérer le Dauphin du Temple avec la complicité des royalistes.
Paris, automne 1793 : au deuxième étage de la Tour du Temple est retenu le petit Louis XVII, devenu roi après l’exécution de son père. À huit ans, le malheureux orphelin est l’objet de toutes les convoitises. Otage aux mains des républicains, il reste un immense espoir pour les royalistes.
Dehors, ou la lutte pour le pouvoir est un combat à mort, sévit la Terreur. Farouche opposant à Robespierre, Hébert, le rédacteur du très révolutionnaire Père-Duchesne, se sent menacé. Pour sauver sa tête, il rêve de faire évader le jeune roi afin de restaurer une monarchie dans laquelle il jouerait un rôle important.
Mais, en secret, s’organise une opération dirigée par un gentilhomme auvergnat libéral, Amblard de Montorgue. Par humanité, il souhaite arracher le petit roi à sa cellule. Honni des républicains, il sait que le clan royaliste ne lui fera aucune cadeau, surtout depuis qu’il a séduit l’épouse de l’un de ses chefs, le marquis d’Aigrin.
Dans cette course folle ou républicains, réformateurs et ultras se disputent la vie d’un enfant et parfois le cœur d’une femme, personne n’aura de scrupule à trahir l’autre…
Depuis sa tendre enfance, Flavie Prévost caresse le rêve de devenir infirmière. C’est ainsi que, à l’âge de 22 ans, elle s’inscrit à l’école d’infirmière de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, un des plus importants établissements de santé au pays. Avec ses nouvelles collègues, Simone et Évelina, la jeune femme s’investit dans son apprentissage et s’épanouit dans son désir d’alléger la souffrance des gens.
Mais les ardeurs de l’aspirante infirmière se verront calmées par les religieuses, bien établies dans les lieux et peu enthousiastes de voir leur influence diminuer au profit de l’émancipation des jeunes femmes.
Dans l’effervescence de l’hôpital, les étudiantes sont convoitées par les médecins internes et même par les patients. Deux prétendants tenteront d’ailleurs de gagner le cœur de Flavie : le docteur Clément Langlois, toujours disposé à lui prêter main-forte, et le charmant journaliste Léo Gazaille. Or, les sentiments de l’infirmière ne seront pas toujours réciproques…
Tout au long de leur formation, qui s’étalera de 1936 à 1939, Flavie, Simone et Évelina réaliseront que, malgré les peines, les exigences du métier et la souffrance qu’elles doivent côtoyer et combattre tous les jours, une chose résiste aux pires fléaux : leur amitié.

J'ai craqué, à Belgique Loisirs

Proposer des histoires terrifiantes avec pour décor la veillée de Noël, voilà qui peut surprendre ! Jean-Pierre Croquet a rassemblé dans cette anthologie histoires de fantômes, contes angoissants et nouvelles criminelles des années 1830 aux années 1920. On y trouvera nombre d’auteurs célèbres comme Conan Doyle, Gaston Leroux ou Thomas Hardy.
Douze nouvelles pour vous faire frissonner près du sapin.
Charlemagne était si fier de son éléphant qu’il le montrait à tous ses hôtes de marque. Louis XV laissait volontiers son chat angora monter sur la table du Conseil, même pendant les réunions avec ses ministres. Quant à l’impératrice Joséphine, elle trompait l’ennui en collectionnant avec passion cygnes et perroquets, au château de La Malmaison…
En 15 chapitres riches en anecdotes, cet ouvrage dépeint les liens insolites noués par les grandes figures de l’Histoire avec les animaux. En mettant en lumière l’attachement et l’affection des souverains pour les bêtes à poils ou à plumes, Renée Grimaud s’écarte des descriptions officielles et dresse une galerie de portraits intimistes et inattendus.
Du corbeau d’Auguste aux épagneuls de la reine Victoria, chaque animal permet de découvrir son maître sous un nouveau jour.
Liv a l’impression que ses problèmes ne finiront jamais : remariage de sa mère, complexe d’infériorité, ragots du collège attisés par la mystérieuse blogueuse Secrecy, et fierté blessée par son ex-petit ami Henry. Sans parler des couloirs du rêve et du dangereux Arthur, qui manipule les gens pendant leur sommeil pour les faire agir à sa guise. Et si le Seigneur des ombres et des ténèbres existait pour de vrai ? Il y a des jours où l’on préférerait cauchemarder plutôt que d’affronter la réalité.

Un passage à la Fnac et...

Lorsque Carrie McClelland, auteur à succès, visite les ruines du château de Slains, elle est enchantée par ce paysage écossais, à la fois désolé et magnifique. La région lui semble étrangement familière, mais elle met de côté son léger sentiment de malaise afin de commencer son nouveau roman, pour lequel elle utilise le château comme cadre et l’une de ses ancêtres, Sophia, comme héroïne.
Puis Carrie se rend compte que ses mots acquièrent une vie propre et que les lignes entre fiction et faits historiques se brouillent de plus en plus. Tandis que les souvenirs de Sophia attirent Carrie encore plus au coeur de l’intrigue de 1708, elle découvre une histoire d’amour fascinante, oubliée avec le temps. Après trois cents ans, le secret de Sophia doit être révélé.

Une promenade au Salon de l'Histoire

« Un monde s’éteint, un autre naît. La Renaissance est une fabuleuse époque charnière. Comme toutes les pages de notre Histoire, elle mérite que l’on s’y arrête un instant, pour apprendre, comprendre et réfléchir à notre destin. Une question pourtant m’habite toujours quand je songe à cette période : comment a-t-on pu créer, bâtir, inventer autant ? Une page de l’Histoire si riche, si dense, si vaste, que j’ai voulu lui consacrer tout entier ce nouveau volume des Secrets d’Histoire ! »Lucrèce Borgia était-elle une manipulatrice dévergondée ou une victime politique ? Quelleétait la véritable personnalité du toujours énigmatique Léonard de Vinci ? A-t-on raison de se souvenir de Marignan ? Chambord n’était-il qu’un caprice de François Ier ? Machiavel mérite-t-il vraiment sa mauvaise réputation ? Comment le pape Jules II devint-il un redoutable chef de guerre ? Stéphane Bern nous dévoile les secrets incontournables de la Renaissance qui ont bâti le monde que nous connaissons aujourd’hui.
Il a tout abandonné : sa carrière dans la Royal Navy, son nom, son âme de « chef né » pour devenir le mari d’Élisabeth II. Voici raconté pour la première fois le destin singulier de Philippe d’Édimbourg, ce célèbre inconnu.
Étrangement, aucune biographie du « mari de la Reine » n’existait en France. Est-ce parce que le personnage s’est condamné lui-même à vivre dans l’ombre ? Lui qui avait été élevé pour devenir un meneur d’hommes, il aura dû se contenter de jouer les utilités… C’est du moins ce qu’un regard superficiel pourrait laisser croire, bien à tort. Né en 1921 prince Philippe de Grèce et de Danemark, descendant par sa mère de la reine Victoria, le jeune garçon a tout de suite été ballotté aux vents de l’Histoire. Exilé en France avec ses parents, il est éduqué en Angleterre selon les rigoureux principes du dépassement de soi et découvre là sa véritable patrie. Aux premières heures de la Seconde Guerre mondiale, il s’engage avec brio dans la carrière maritime. Mais son avenir est ailleurs. Sa rencontre avec l’héritière du trône du roi George VI l’entraîne à tout sacrifier à l’amour.
Il deviendra son « roc », le véritable chef de famille. En 1947, leurs noces à l’abbaye de Westminster puis, en 1953, le couronnement d’Élisabeth II retransmis dans le monde entier marquent le début d’un long roman qui, soixante-dix ans plus tard, n’est pas encore achevé. Par sa volonté de faire entrer la monarchie dans la modernité, son soutien indéfectible lors des crises, son engagement visionnaire dans l’écologie, sans oublier son charme et son humour si british, le duc d’Édimbourg, prince du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, a su laisser son empreinte dans l’aventure du XXe siècle
Le siège de l’Eglise catholique est un cas unique au monde : plus il cultive le secret, plus il attire la curiosité, les légendes et les rumeurs.
Au terme de deux ans d’enquête dans les couloirs du Vatican, notamment auprès d’éminences qui ont bien voulu – sous le seau du secret bien sûr – lui livrer une mine d’informations et d’anecdotes, Bernard Lecomte expose et dévoiles quelques-uns des mystères du Vatican, depuis l’apparition du rival communiste en 1917 jusqu’à l’élection du dernier pape, Benoît XVI.
Dans ce livre, on croise des émissaires qui intriguent chez Staline ou Franco comme au fin fond de la Suisse; on y parle de morts insolites, de mégociations diplomatiques sous le manteau, de rapports de force aussi bien dans l’Eglise qu’avec le IIIe Reich ou l’URSS – et l’on vérifiera que la fameuse formule de Staline  » Le pape, combien de division ?  » était une belle sottise tant le Vatican sait utiliser des armes secrètes.

Et vous, qu’avez-vous découvert?

aufildespages chroniqueuse littéraire

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