L’homme qui nettoie rôde autour de nous.
Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies.
En particulier sur celles des femmes seules.
Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère.
La chasseuse de mouches, elle, tente de sauver les femmes en péril.
Et elles sont nombreuses…
Surtout quand l’homme qui nettoie rôde autour d’elles.
Un nouveau thriller d’une intensité rare où violence et angoisse cohabitent pour questionner notre attirance pour le mal, et les traces indélébiles que peuvent laisser les maltraitances du passé.
8/10
304 pages
Merci à l’édition Calmann-Levy et Netgalley pour ce thriller
Mon avis: L’homme qui nettoie est discret et silencieux. On ne le voit pas, on ne se rend pas compte qu’il observe et qu’il est particulier. Pourtant, il en aurait des choses à dire sur son histoire.
La chasseuse de mouches, quant à elle, est à la recherche de femmes qui subissent de la violence domestique, et est prête à tout pour leur venir en aide. Son histoire, à elle aussi, est particulière…
Autant le dire, ce roman n’est pas pour les âmes sensibles. Mais c’est purement addictif!
Nous sommes face à deux personnages principaux qui possèdent un passé atroce. C’est d’ailleurs ce qui les différencie, et qui les a rendus si asociaux.
L’auteur nous les présente un peu à la fois. Ce n’est pas par hasard qu’ils possèdent un surnom que l’on utilise pratiquement tout au long du roman. Les indices sont là, pour nous permettre de découvrir les identités réelles, mais tellement infimes qu’ils glissent dans l’ensemble de l’histoire.
L’intrigue est complexe. Au-delà de ces deux âmes torturées, nous faisons la rencontre d’une adolescente bouleversante, qui se trouve être dans une situation désespérée elle aussi. Leurs chemins se croisent, se ratent, se comprennent. Pour autant, les secrets cachés sont nombreux.
Je me suis laissée porter par l’histoire, intriguée au plus haut point par ce que je découvrais. Donato Carrisi a un véritable talent de mise en haleine dans ses romans. Et ce titre en est un exemple flagrant.
Le premier chapitre est un hameçon à toute épreuve. Une fois entamé c’est trop tard: le lecteur ne pourra plus lâcher.
Voilà donc un roman que l’on peut emporter, quelle que soit la saison, et l’occasion. Un seul conseil: prévoyez de vous couper du monde le temps de sa lecture, parce que ne voudrez plus le lâcher hihi!
Addictif c’est le mot ! J’ai le en une petite heure un peu moins de la moitié, j’essayais de le faire durer. J’ai craqué très vite et j’ai lue tout le reste d’un seul coup ^^ Il était vraiment excellent !!