Noël au balcon, Pâques au tison
Cette expression utilisée couramment par nos anciens était pourtant une façon bien originale de faire des prévisions météorologiques. Selon leurs dires, s’il faisait beau temps à Noël, il ferait froid à Pâques. L’inverse semblait également être vrai.
Comme les nombreux dictons sur la météorologie populaire, celui-ci émane en grande partie des observations faites par les gens du peuple appelés à côtoyer quotidiennement la nature souvent appelés les « faiseurs d’Almanach ».
En Nouvelle-France, au début de la colonie, ce sont souvent les coureurs des bois qui dictaient la météo en observant le comportement des animaux ainsi que les tendances de la température en général. Leurs contacts avec les Premières Nations ont certainement eu une incidence sur la façon dont ils analysaient et prédisaient la météo.
Les coureurs des bois ont ensuite laissé leur place aux « hommes de chantier » et « aux trappeurs ».
Aujourd’hui, même nos météorologues avec leurs outils technologiques avancés ont souvent peine à prédire les sautes d’humeur de Mère Nature. Ils devraient pourtant savoir que comme toutes les femmes, Mère Nature est difficile à dompter.