Cormoran Strike est en visite dans sa famille en Cornouailles quand une inconnue l’approche pour lui demander de l’aide. Elle aimerait retrouver sa mère, Margot Bamborough, disparue dans des circonstances jamais éclaircies en 1974.
Strike n’a encore jamais travaillé sur une affaire classée, et en l’occurrence, 40 ans se sont écoulés depuis les faits. Intrigué, il accepte, malgré le peu de chances de résoudre l’affaire et la longue liste des cas sur lesquels lui et son associée Robin Ellacott travaillent déjà. Cette dernière est embourbée dans un divorce déjà compliqué, ses sentiments pour Strike n’arrangeant rien.
Petit à petit, l’enquête apparaît comme extraordinairement complexe. Sur leur chemin, Robin et Strike rencontrent des témoins peu fiables, s’interrogent sur des jeux de tarots, tout en poursuivant des pistes qui semblent mener vers un serial killer psychopathe. Ils apprendront bientôt, à leurs dépens, que même des affaires classées peuvent se révéler dangereuses…
928 pages
Merci à l’édition Grasset et Netgalley
Cormoran est en visite chez sa tante, atteinte d’un cancer incurable. C’est en allant boire une verre avec son ami qu’il se fait accoster par une femme qui a reconnu le détective. Elle désire lui confier une mission: retrouver la trace de sa mère, disparue quarante ans plus tôt.
Une mission bien compliquée, s’il en est. Mais Cormoran et son associée décide de se retrousser les manches et de tenter le tout pour le tout. Mais peut-on réellement retrouver la trace de quelqu’un, froide de plusieurs décennies?
Je plonge dans l’univers de Cormoran Strike pour la première fois. Je comprends dès le départ que son histoire est construite depuis plusieurs tomes, mais heureusement, l’auteur prend le temps de régulièrement faire de petits retours en arrière pour nous situer le décor.
Cormoran est un homme intéressant. Sous des dehors de brute épaisse, il éprouve beaucoup de sentiments. Ayant un vécu compliqué, il a surtout appris à se cuirasser. C’est quelqu’un de très terre à terre. Et même s’il est parfois exaspérant, surtout pour son associée, il reste une personnalité qui mérite d’être approfondie.
Robin, son pendant féminin, est beaucoup plus simple. Réfléchie, intelligente, elle n’a pas peur de plonger dans le travail, d’aller au devant du danger, de seconder Cormoran. Et même si leurs sentiments sont ambigus, leurs vies personnelles respectives les ont placé sur un même pied de prudence.
Leur duo fonctionne vraiment bien. Les autres membres de l’équipe apportent également leur petite pierre à l’édifice, mais ils sont clairement l’élément moteur.
L’histoire de la disparue possède de jolis aspects de mystères, d’intrigues et de dangers. Suffisamment pour nous tenir en haleine plusieurs centaines de pages, c’est dire! J’ai adoré cette ambiance Cold Case.
En tout cas, c’était ma première incursion dans cet univers, mais j’ai bien envie d’y replonger si l’occasion se présente.
2 Comments on “Sang trouble de Robert Galbraith”