Edition: Casterman
Nombre de pages: 432 pages
Résumé: Muter ou mourir… La fin a déjà commencé.
Séparés au moment d’embarquer à Southampton, Léo, Freya et Grace essaient chacun de survivre de leur côté. Le virus, lui, est devenu si puissant qu’il a assimilé la quasi-totalité de la population.
Son évolution est terminée. Désormais, il entre dans la phase finale de son plan.
Pour l’humanité, le plus terrifiant commence maintenant…
Merci à l’édition Casterman pour cette lecture à 100.000 volts!
Mon avis: Dans la folie de l’embarquement à Southampton, Léo, sa sœur Grâce et Freya ont été séparés. Chacun de leur côté décident le tout pour le tout. Et ce n’est rien de le dire….
Pour ceux qui n’ont pas encore lu les deux premiers tomes, je voudrais vous dire deux choses:
- Comment est-ce possible?!
- Arrêtez-vous de lire ici, et courez chercher le début de l’histoire en librairie!
Pour les autres, ceux qui, comme moi, ont eu des palpitations, ont tâté la table du salon à la recherche de leur café à l’aveugle parce qu’ils ne voulaient pas quitter leur page en cours des yeux, c’est par ici!
Je l’attendais, ce dernier tome! Avec quelle impatience! Pourtant, je ne suis pas une afficionado de ce genre de lecture, d’ordinaire. Cet élément devrait déjà être un indice sur la qualité de cette histoire.
Il faut dire qu’Alex Scarrow y est allé progressivement. Rappelez-vous: dans le premier tome, nous avions découvert des flocons tombant du ciel et qui se révélaient mortels à très court terme. L’humanité avait été en grande partie dévastée, et nous avions suivi Léo et Grâce dans leur recherche de sécurité. Ce premier tome avait exposé quelques scènes WTF, et j’avais dévoré ce livre en quelques heures.
Le second tome allait plus loin encore. Autant de scènes AAAARGH, mais plus de réflexions en profondeur à propos du virus lui-même. Et un élément très perturbant (mais je ne peux pas en dire plus, au cas où quelques rebelles n’auraient pas lu ma mise en garde plus haut). C’était tout aussi haletant, et ma lecture avait été tout aussi rapide!
Ce troisième et dernier tome, ça fait des semaines que je l’attend de pied ferme. Du coup, dès que je l’ai vu arriver à la maison, j’ai su qu’il n’attendrait pas son tour. Impatience, quand tu nous tiens…
Je ne voulais pas être distraite de ma lecture. Alors j’ai peaufiné mon installation: un café, une plaid, un casque anti-bruit.. C’est bon, je pouvais me lancer.
Je n’ai relevé le nez qu’au bout d’une heure… En ayant lu 145 pages! Assoiffée (trop prise dans ma lecture, j’avais oublié que j’avais un café, du coup je l’ai bu froid), mais aussi secouée. L’auteur nous emmène encore plus loin que précédemment, repoussant toutes les limites. Il nous dirige, l’air de rien, vers une fin qu’on ne veut pas, qu’on n’espère pas, qu’on n’attend pas.
Les personnages principaux sont séparés, et nous suivons donc l’histoire selon plusieurs points de vue, ce qui permet à l’histoire de prendre plus d’ampleur. Cela nous offre une vision mondiale, plutôt que d’être repliés sur une petite zone. Et l’ampleur de l’infestation fait peur. Pour autant, c’est réfléchi, raisonné, bien amené.
J’ai terminé ce troisième tome sur quelques heures, ne pouvant le lâcher. J’ai été totalement happée par le récit, résistant en moi-même face à ce que l’auteur propose. Il y a un vrai jeu de chaud et froid qui s’insinue. On en viendrait à presque pouvoir comprendre le virus. Déjà, dans le second tome, il avait démontré qu’il était capable de réfléchir, d’entamer des actions précises. Ce dernier tome nous démontre toute l’ampleur de son intelligence.
Après avoir lu la dernière ligne, je suis restée comme en apnée durant quelques minutes. Ce n’est pas ce que j’espérais… Ce n’est pas ce que je voulais… Et pourtant… c’est MAGISTRAL! C’est une conclusion totalement hors du commun, déstabilisante.
Cette série se termine déjà, mais quelle série! Elle sort des sentiers battus, nous offre une histoire ébouriffante, et qui m’a fait passer par toute un panel d’émotions! Un vrai coup de cœur donc, pour l’ensemble de la trilogie!