C'est lundi, que lisez-vous?

C’est lundi, que lisez-vous? (115)

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant surle blog de Galleane.
Il s’agit de répondre à trois questions:
1. Qu’ai-je lu la semaine passée?
2. Que suis-je en train de lire?
3. Que lirai-je après?

Philomena, une Irlandaise ayant accouché adolescente dans un couvent, a perdu son petit garçon, adopté contre son gré et dont elle n’a plus jamais eu de nouvelles. Le jour des 50 ans de la naissance de son fils, en 2002, elle en parle pour la première fois à la fille qu’elle a eue plus tard. Avec un journaliste, Martin Sixsmith, elle part à la recherche de son fils.

1918. Dans un petit village du sud de l’Italie, un bébé pousse son premier cri tandis que l’Europe sort tout juste de la guerre. Ce nouveau-né ne connaîtra jamais son père, mort au combat, tout comme vingt autres hommes de la famille. Vitantonio est donc le dernier fils d’une lignée dont les hommes semblent frappés de malédiction. Pour qu’il ne connaisse pas le même sort, le jour de sa naissance, Vitantonio est adopté par une autre famille, très aisée. Il est élevé comme le jumeau de Giovanna, née le même jour. Les deux enfants grandissent, vivent dans l’insouciance… et se rapprochent. Mais la seconde guerre mondiale éclate. La tragédie va déchirer le voile du secret des origines de Vitantonio. Le dernier fils pourra-t-il à échapper à son destin et à la malédiction des siens ?

Claire, jeune esthéticienne passionnée par son métier, tout juste arrivée à Paris, naïve et enthousiaste, nous relate le quotidien de sa vie professionnelle : les situations gênantes et embarrassantes avec les clients la tyrannie et l’excentricité des patronnes d’instituts les exigences farfelues des clients les mensonges, les cachoteries, les fraudes, les arrangements qui profitent aux professionnels,… (de l’huile de colza à la place de l’huile professionnelle pour les massages, les testeurs mis en vente,…) les phrases cinglantes des clients, leur mépris surtout « Vous avez un bac S ! Comment cela se fait que vous ne soyez qu’esthéticienne ? » « Mais mademoiselle, vous croyez peut-être que je n’ai qu’un seul billet de 100 euros dans mon sac ? » « Oh cela ne peut pas être pire que moi. Vous savez, je travaille vraiment, moi ! »

Jean Buvens a 10 ans, en 1944, lorsqu’il comprend peu à peu le rôle de ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale : sa mère parcourt les rues de Bruxelles à la recherche de noms juifs sur les sonnettes, son père revient les soirs de rafles, les bras remplis de jouets d’enfants. Chauffeur pour la Gestapo, son père aidera les nazis en tant que dénonciateur mais, une fois leur pion devenu inutile, les Allemands n’hésiteront pas à l’exiler dans une cave en Allemagne, lui et sa famille. Jean, petit garçon, observe les actions de ses parents, perplexe, en tentant tant bien que mal de discerner leurs actes corrects de ceux, honteux, bien plus nombreux. 
Voici les effets collatéraux de la guerre sur un enfant et le développement de relations d’amour et de haine entre un enfant et ses parents devenus collaborateurs de l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale. Jean Buvens, aujourd’hui, veut exprimer, en son nom, les plus profonds et sincères regrets pour l’irréparable commis par ses parents.
Et vous, que lisez-vous?

19 Comments on “C’est lundi, que lisez-vous? (115)

Donnez moi votre avis