Je m’installe dans mon salon confortable, pour y retrouver un nouvel auteur.
Belge, un roman à son actif, et ne comptant pas s’arrêter là, Déborah D’Orazio a accepté de répondre à quelques-unes de mes questions.
C’est avec plaisir que je partage ce moment avec vous.
Nous allons d’abord parler de ton livre, qui vient de sortir.
Tu as placé l’histoire dans une petite ville italienne, Montebello. Pourquoi ?
L’Italie, c’est un clin d’œil à mes origines. Le décor me paraissait idéal et je voulais donner à mes personnages ce sens de la famille, que l’on retrouve beaucoup en Italie, et que mes parents m’ont inculqué.
On sent clairement l’influence de Roméo et Juliette, de William Shakespeare. Une histoire que tu aimes particulièrement ?
C’est vrai que j’adore l’histoire de Roméo et Juliette, la passion, la tragédie mais je dois avouer que je ne m’en suis pas inspirée du moins pas consciemment… J’ai reçu une critique par ma maison d’édition qui faisait un parallèle ente Roméo et Juliette et mon roman. J’ai été surprise et puis je me suis rendue compte que c’était effectivement le cas !
Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ? Quelles ont été tes motivations ?
Tout a commencé par la lecture, je me revois enfant, avec mon papa au rayon livres, il me disait que je pouvais en choisir un ou deux, il attrapait ceux que je ne pouvais pas atteindre et il attendait patiemment que je choisisse. A l’âge adulte j’ai laissé cette passion de côté puis je me suis dit que c’était vraiment dommage et je m’y suis remise. Il y a quelques années, les romances que je lisais m’ont donné l’envie d’écrire, de créer à mon tour une histoire d’amour, je me suis lancée et me voilà !
As-tu une habitude ou une manie quand tu écris, ou quand tu lis ?
Quand j’écris, ou plutôt quand je réfléchis, j’entortille une mèche de cheveux. Quand je lis, c’est pareil mais plus l’histoire est prenante ou touchante, plus j’entortille.
On s’inspire souvent de ce qui nous entoure. Quel est ton livre préféré ?
Beautiful disaster, et toute la série qui en découle et dans un autre genre, La vérité sur l’affaire Harry Quebert.
As-tu d’autres projets d’écriture ? Comment vois-tu ton avenir d’écrivain ?
Quand j’ai terminé l’histoire de Joia et Angelo, je me suis dit, c’est tout, je veux passer à autre chose. Mais au bout de quelques jours, ils m’ont manqué, leur histoire ne pouvait pas s’arrêter, j’avais encore des aventures à leur faire vivre alors j’ai écrit le tome deux ! Quand celui là a été terminé j’ai eu la sensation que leur histoire était cette fois complète. Mais au fil de cette écriture, je me suis attachée à un personnage, Fabio, le frère cadet d’Angelo, alors, pour le moment j’écris son histoire.
J’ai dû mal à me considérer comme un écrivain alors je ne pense pas à mon avenir en tant que tel, je continue simplement à écrire…
Ca y est, tu es arrivée dans la cour des grands, ton livre est édité ! Qu’est-ce que cela fait ?
Ca fait un peu peur et c’est exaltant ! Pendant des années, seule une poignée de personnes savait que j’écrivais, mon mari, mes deux plus proches amies et ma belle-sœur Morgane. Petit à petit, elles m’ont incitées à essayer de faire publier mon roman et quand le projet a été finalisé, mon mari m’a dit : « Maintenant, il est temps de le dire ! » et il avait raison !Personne n’a été surpris et moi je suis toujours aussi gênée de dire : j’écris des romans. Ça me parait tellement dingue !
Comment ton entourage appréhende ce nouveau statut ?
Avant que tu ne poses la question, je n’y avais pas pensé, et je crois que mon entourage non plus. Ma vie ne va pas radicalement changer, je suis toujours cette fille rêveuse et idéaliste sauf que maintenant, j’écris.
Que lis-tu en ce moment ?
Je viens de terminer Mille baisers pour un garçon, ça m’a bouleversée.
Es-tu thé ou café ?
Chocolat ! chaud ou froid
Je te remercie pour cette petite conversation, et je te souhaite bonne chance pour la suite!
Voilà mon avis sur Indécisions
Indécisions de Déborah D’ORAZIO