Claire, jeune esthéticienne passionnée par son métier, tout juste arrivée à Paris, naïve et enthousiaste, nous relate le quotidien de sa vie professionnelle : les situations gênantes et embarrassantes avec les clients la tyrannie et l’excentricité des patronnes d’instituts les exigences farfelues des clients les mensonges, les cachoteries, les fraudes, les arrangements qui profitent aux professionnels,… (de l’huile de colza à la place de l’huile professionnelle pour les massages, les testeurs mis en vente,…) les phrases cinglantes des clients, leur mépris surtout « Vous avez un bac S ! Comment cela se fait que vous ne soyez qu’esthéticienne ? » « Mais mademoiselle, vous croyez peut-être que je n’ai qu’un seul billet de 100 euros dans mon sac ? » « Oh cela ne peut pas être pire que moi. Vous savez, je travaille vraiment, moi ! »
Edition: Pixl
Nombre de pages: 283 pages
Mon avis: Claire raconte son parcours a travers les cours d’école connue d’esthétique et les salons d’esthétiques en eux-mêmes. Les avantages et les inconvénients, les secrets de gain, les arnaques, et les clientes en tout genres…
Claire ne cache rien, et les dessous de certains instituts ne sont pas beaux à voir.
Quand j’ai vu ce livre, je m’attendais à des anecdotes, certes, à des explications, bien sûr, mais aussi à un brin d’humour. Sur ce dernier point, je serai restée sur ma faim.
Dès le début, les explications sont pratiquement d’office négative, les situations, à l’école d’esthétique, d’un niveau primaire. Jalousies, mesquineries, on a l’impression que ce petit microcosme ne vit que de cela. Des professeurs qui ne comprennent pas Claire, des directeurs qui en font leur bête noire, …
Dans le milieu des instituts, ce n’est pas beaucoup mieux. Directrice acariâtre, arnaques en tout genre, clientes toutes plus désagréables les unes que les autres pour ainsi dire.
On n’aurait finalement qu’une seule envie: plaindre Claire.
Mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a certainement du avoir aussi de bons moments, tant au niveau scolaire que professionnel, et dont elle ne parle pas. Mais alors, pas du tout. Et même si je comprends bien qu’elle en garde un souvenir amer, je ne peux m’empêcher de me demander si elle n’a pas forcé les traits négatifs, et noirci complètement le tableau.
Ca me laisse l’impression d’avoir entendu quelqu’un geindre sur son travail, pratiquement du début à la fin. Et cela laisse une désagréable impression.
Points attribués: 5/10
Je remercie l’édition Pixl pour cette lecture esthétique
Il vous tente?
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