Romans

L’accompagnateur de Sebastian Fitzek

À Berlin, peu après 22 heures, Jules est au standard d’un service d’accompagnement dédié aux femmes en danger. 

Son premier appel est celui de Klara, terrorisée à l’idée d’être suivie par un psychopathe. Un homme qui a peint en lettres de sang la date de sa mort dans sa propre chambre à coucher. Et ce jour se lèvera dans deux heures ! 

Oppressant, troublant, angoissant… L’un des romans les plus maîtrisés du numéro 1 allemand du thriller, qui une fois de plus, à l’image de ses personnages pervers, joue avec nos nerfs en virtuose. 

9/10

359 pages

Merci à l’édition L’Archipel et Netgalley

Mon avis: Jules remplace son ami un soir, pour répondre à un service d’appel d’urgence. Un accompagnement téléphonique aux femmes se sentant en danger. 

C’est ainsi qu’il est en communication avec Klara, qui lui semble perdue. Une conversation s’installe, dans laquelle se dévoile des choses monstrueuses. Chacun est aux prises avec ses propres démons, et certains points communs les rapprochent… 

Mais sait-on toujours avec qui on parle?  

Sebastian Fitzek n’est plus une plume à présenter depuis longtemps. Ces dernières années, j’ai découvert ses romans avec impatience, et j’en suis chaque fois sortie totalement secouée. 

Cette fois, je tiens à prévenir: AMES SENSIBLES S’ABSTENIR!  

Maintenant que je vous ai prévenus, je peux vous dire que ce livre m’a davantage épouvantée que les précédents. La jeune femme, Klara, raconte des événements absolument atroces. Les descriptions sont suffisamment suggestives pour que l’imagination du lecteur fasse le reste. L’atmosphère présente est tellement oppressante qu’il se trouve projeté dans la situation affolante de Klara. 

Les retournements de situation, Fitzek les maîtrise à la perfection. Chaque nouvelle histoire nous prend à son jeu, nous menant exactement là où elle voulait qu’on regarde. Pendant qu’en finesse, l’air de rien, des indices tellement infimes qu’ils sont pratiquement indécelables montrent une autre direction. Mais il faut attendre le choc de la révélation pour qu’ils fassent sens. C’est toujours après coup que je me dis qu’effectivement, tout était là depuis le début!  

Encore une fois, je me suis laissée par le bout du nez jusqu’au bout, à tel point que j’ai pratiquement sursauté lorsque tout s’est dévoilé. 

L’accompagnateur est un roman bluffant, peut-être même plus que les précédents! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

2 Comments on “L’accompagnateur de Sebastian Fitzek

  1. J’avais adoooré « Thérapie », moins aimé « Tu ne te souviendras pas » et « Ne les crois pas », mais tu me donnes envie de replonger dans son univers auquel je n’ai pas goûté depuis un bon moment !

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